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Economia Social Solidária no mundo

20 de Agosto de 2013, 7:33 , por daniel tygel - | No one following this article yet.
Notícias da economia social solidária recolhidas da RIPESS - Rede Intercontinental de Promoção da Economia Social Solidária, que por sua vez agrupa notícias de mais de 60 sites web nos 5 continentes. Site: http://ripess.org.

GSEF 2018: Invitation à la présentation du processus de confluence vers le FSM 2020

28 de Setembro de 2018, 6:40, por RIPESS

Amis et amies de RIPESS:

Dans le cadre du GSEF 2018 à Bilbao, RIPESS et REAS, nous organisons un acte propre pour exiger une économie sociale et solidaire en transformation et présenter le processus de convergence vers le Forum Social Mondial 2020 des économies en transformation.

Ce sera un acte simple qui aura lieu dans la salle A3 du Palais Euskalduna (siège du GSEF) le mardi 2 octobre à 18h30 et, plus tard, une réunion et un picoteo à 20h30 à Hika Ateneo (tram Euskalduna-Atxuri, dernier arrêt Atxuri, à côté de Hika Ateneo: voir comment y arriver).

Nous espérons vous voir!

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Lancement de la Charte internationale du commerce équitable

25 de Setembro de 2018, 12:15, por RIPESS

La montée des inégalités, l’enracinement de la pauvreté et l’aggravation de la crise écologique ont mobilisé la communauté internationale à la recherche de nouveaux modèles d’entreprise et de commerce qui favorisent des économies équitables et durables. Au fil des décennies, le mouvement du commerce équitable a élaboré et mis en œuvre une série de modèles qui servent d’expérience pour transformer l’économie mondiale dans son ensemble.

La nouvelle Charte internationale du commerce équitable consacre la vision commune et les valeurs fondamentales du mouvement du commerce équitable pour nous mettre sur la voie de la réalisation des objectifs du développement durable.

Avec divers acteurs jouant un rôle actif dans le mouvement mondial du commerce équitable, la Charte sert de point de référence international unique pour le commerce équitable.

Voir la charte ici et vous pouvez aussi consulter toute l’information sur leur site web.

[RIPESS International soutient la nouvelle Charte]

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Les ODD et le Forum Politique de Haut Niveau des Nations Unies: comment améliorer l’impact de l’ESS dans le cadre du processus des Nations Unies

31 de Agosto de 2018, 4:27, por RIPESS

Le Forum Politique de Haut Niveau des Nations Unies sur les Objectifs de Développement Durable a été lancé en 2012 pour promouvoir la mise en œuvre des ODD et de l’Agenda 2030. Il se réunit à New York tous les mois de juillet pour examiner les ODD spécifiques qui ont été prévus pour une évaluation (https://sustainabledevelopment.un.org/hlpf).

Toutefois, le processus annuel est beaucoup plus complexe qu’il ne le paraît à première vue. Cet article décrit brièvement certaines parties du processus auxquelles RIPESS et URGENCI ont participé. Le processus comprend certaines possibilités pour les organisations de la société civile et les OSC et les ONG d’interagir avec les processus étatiques.

Au printemps, une première opportunité d’interactions se présente en contribuant à divers documents qui seront soumis ensuite à discussion et qui contribueront à la rédaction de la Déclaration Ministérielle. Cela se fait à travers des différents grands groupes “UN Major Groups”. RIPESS n’appartient actuellement à aucun de ces groupes et prévoit de le faire. Cela augmentera nettement sa capacité de contribuer collectivement de manière cohérente au processus des ODD. Urgenci a participé aux échanges du Cluster Agroalimentaire, mais pas au Major group sur l’agriculture, cet espace étant considéré comme trop cloisonné par les mouvements sociaux depuis quelques années (profondément monopolisé par les intérêts des corporations agroalimentaires). Emily Mattheisen de FIAN a recémment offert son aide pour coordonner les contributions au sein du Cluster, ce qui constituera une amélioration positive.

Le deuxième l’espace est sans doute le plus intéressant auquel participer est celui des Réunions de Groupe d’Experts (EGM en anglais: Expert Group Meeting) qui ont lieu environ deux mois avant le FPHN. C’est lors de ces séances que les ODD spécifiques sont examinés pour que les commentaires soient intégrés à la Déclaration Ministérielle du FPHN. En 2017, nous avons eu l’occasion de participer à deux réunions, et ce fut une expérience très fructueuse. Néanmoins, au moment où la réunion sur l’ODD 12 (Consommation et production responsables) a eu lieu en mai, il ne nous a pas été possible de nous rendre à New York. Il aurait été possible de participer dans une moindre mesure aux réunions quotidiennes des “Major groupes”, cependant, l’horaire très matinale de ces séances était vraiment trop difficile à suivre étant donné le programme très chargé de la semaine.

En ce qui concerne le FPHN, le premier ODD à l’étude cette année était l’ODD 11 sur les villes. La Plateforme Mondiale pour le Droit à la Ville y était présent en grand nombre. Ce mouvement est essentiel pour le RIPESS. Nous avons rejoint la plateforme en 2015. Nous les avons soutenus tout au long de la semaine où nous étions présents à New York, notamment lors des sessions officielles, des événements parallèles et à leur stand. L’un des événements les plus importants et les plus novateurs a été une séance officielle le 17 juillet avec les maires de plusieurs villes clés. L’événement parallèle qui s’est déroulé à l’extérieur des Nations Unies dans le jardin collectif dans le Bronx a vraiment été une agréable expérience. La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur le droit au logement est l’une des jeunes femmes les plus dynamiques que j’ai jamais rencontrées et ses interventions ont été un plaisir à écouter.

L’ODD 12 sur la consommation et la production responsables était le deuxième Objectif de Développement Durable à examiner. C’est un ODD clé pour le RIPESS et Urgenci, étant donné que L’ESS est centrée sur ces mêmes principes. Cela aurait été le moment idéal pour exposer notre point de vue sur l’économie solidaire ainsi que sur les pertes et gaspillage alimentaire (ODD 12.3). Nous avons enté de contribuer des éléments, pour cette session, mais en vain. De plus, l’intervention des ONG sur ce sujet était largement en faveur du secteur privé et peu utile à nos objectifs. C’est clairement décevant car Urgenci avait té chargé de la modération du groupe de travail de la société civile au sein du Comité de Sécurité Alimentaire et de la Nutrition en 2014, où nuos avons réussi à négocier un excellent document politique que nous aurions pu utiliser dans une contribution à New York (www.fao.org/3/a-av037e.pdf).

Le troisième ODD pertinent qui a été examiné fût l’ODD 15, sur la biodiversité. Une fois encore, à la fois pour l’ESS et le mouvement de souveraineté alimentaire, il s’agit d’un ODD clé, où nous aurions pu apporter une réelle contribution plutôt que de laisser la porte ouverte à des interventions peu pertinentes. Au lieu de promouvoir des aliments transformés et enrichis produits par l’industrie agroalimentaire, il est essentiel de préserver l’agro-biodiversité pour assurer l’alimentation et la nutrition des peuples..

Nous avons également assisté à une journée du Processus d’Examen Volontaire National (en anglais: National Voluntary Review process). L’analyse lettone était peut-être la plus franche et la plus convaincante. Celle du Mali, réalisée collectivement, était quelquefois en contradiction avec certains faits que nous connaissons du terrain grâce à nos réseaux de souveraineté alimentaire et d’ESS. Il y a toujours une réalité, positive et encore très peu documentée et par conséquence invisible, que l’ESS doit mieux décrire et promouvoir.

 

En conclusion, notre participation à cet événement a renforcé notre conviction déjà exprimée en 2017, selon laquelle nous devons participer activement aux sessions préparatoires du printemps  pour avoir un réel impact sur ce processus. Ceci est essentiel si nous voulons porter et faire passer les intérêts de l’économie solidaire et la souveraineté alimentaire lors des sessions plénières du HLPF.

Cependant, pour terminer sur une note positive, nous avons participé à plusieurs événements parallèles à l’intérieur et à l’extérieur de l’ONU, et renforcé nos alliances avec divers réseaux.

Judith Hitchman, Présidente de Urgenci International Community Supported Agriculture Network

 

 

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Jeunesse et ESS à la 5ème Rencontre Africaine de l’ESS – Juillet 2018

30 de Agosto de 2018, 14:06, por RIPESS

Sous le Thème « l’Economie Sociale et Solidaire, Avenue de Développement Economique Inclusif pour la Paix durable », le forum bi-annuel organisé par les membres du Réseau Africain de l’Economie Sociale et Solidaire s’est tenu du 10 au 14 juillet.

Prévu pour être organisée par le Réseau Guinéen, il a finalement été organisé à Bamako par le réseau RENAPESS du Mali sur désistement de la Guinée qui s’est excusé pour des raisons indépendantes de sa volonté.

Comme prévu par le programme établi, le Forum a commencé le 10 juillet 2018 par une cérémonie officielle d’ouverture présidée par le Ministre Malien de la Solidarité et de l’Action Humanitaire qui à produit un discours très enrichissant et plein de promesses à l’endroit du RENAPESS et de ses partenaires. Avant lui, il y a eu les discours de présentation, les mots de bienvenue du Maire de Bamako et le discours de cadrage du Président du RAESS, Madani Koumaré. Tant le gouvernement malien que la ville de Bamako sont aujourd’hui de véritables partenaires pour le développement de l’ESS au Mali, ainsi qu’une source d’inspiration pour d’autres pays africains, de part notamment la politique nationale de l’ESS, et la mise en place d’un instrument de mise en oeuvre spécifique au travers du CNAPESS (Centre National d’Appui à la Promotion de l’ESS).

Après ces interventions, nous avons assisté à la visite des stands suivis des présentations et initiatives africains par des réseaux pays. Les pays présents étaient : Mali, le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Togo, la Guinée, le Burkina Faso, le Maroc et la Tunisie. Chacun de ces réseaux pays a pu faire un bref rapport de ses activités et présenter les perspectives qui en découlaient.

Dans les jours qui ont suivi, nous avons assisté à une série d’interventions suivis de plusieurs ateliers qui ont traité de questions diveres (agroalimentaire, protection sociale, genre, mécanismes d’accompagnement, etc.), et la problématique de l’emploi des jeunes par la stratégie de l’entrepreneuriat social.

Le Forum a fait valoir le potentiel et l’importance de l’ESS pour la Jeunesse Africaine

Entre autres s’est posée la question suivante : en quoi l’entrepreneuriat social durable en synergie avec les politiques publiques des villes pourrait-il être perçu comme un moyen de lutte contre l’immigration clandestine, l’exode rural et un moyen de promotion de la paix par la prévention des crises ?

Après plusieurs interventions et des échanges fructueux, il est notamment ressorti qu’il fallait absolument prioriser la pratique de l’entrepreneuriat social et l’éducation à la citoyenneté et l’esprit civique. Sans omettre que ceci devrait être suivi d’un accompagnement par les pouvoirs publics et par les partenaires en vue de voir se réaliser les initiatives des jeunes.

Parallèlement à ces assises, la rencontre de Bamako a accueilli la tenue d’un camp des jeunes géré par les jeunes eux-mêmes. En attendant le rapport global des organisateurs et animateurs de ce camp, il faut retenir que la perspective jeunesse à été évoquée surtout au plan continental en vue de mettre en synergie les Jeunesses des différents réseaux membres du RAESS.

Ainsi, les jeunes ont exprimé le besoin de s’organiser, de se former et mettre en œuvre les projets qui leur paraissent prioritaires. Ceci a été possible grâce à des conférences, séances de formation et autres échanges que les jeunes ont eu non seulement avec les représentants des pouvoirs publics, avec les représentants des membres du RAESS mais aussi avec la Secrétaire Exécutive du RIPESS qui a été invitée pour l’occasion.

Véritablement les jeunes se sont exprimés clairement et librement et ont exprimé des besoins qui méritent d’être analysés pour être mis au centre des débats et des préoccupations en vue de propositions concrètes et durables.

Lancement d’un axe de travail « Perspectives Jeunes » de mise en synergie de la jeunesse Africaine

A l’issue de la rencontre de Bamako 2018, l’AG du RAESS à décidé de la mise en place d’une dynamique qui devrait mettre en lien les jeunes de l’ensemble des réseaux pays pour les mettre en synergie.

Pour la mise en œuvre du Projet « Perspectives Jeunes », il a notamment été demandé à chaque Réseau National membre du RAESS de proposer deux jeunes par réseau pays pour la mise en synergie et M. SYLLA Aboubakari du réseau ivoirien a été désigné pour la coordination et la mise en ouvre en collaboration avec CISSE BABA du Mali (RENAPESS).

Appelée « Perspective Jeunesse », cette initiative devrait permettre de répondre aux besoins des jeunes en matière de formation à la citoyenneté et au civisme, d’’entrepreneuriat social et d’accompagnement au développement des initiatives sociales et solidaires, mais aussi développer une convergence de vue et d’actions au plan local, continental et international.

En effet, notre société est de plus en plus complexe et sectorisée. De ce fait, les jeunes ont souvent des difficultés pour se repérer dans des dispositifs segmentés. Nous devons leur offrir des réponses adaptées à leurs besoins, les accompagner et les soutenir. Chaque jeune doit avoir une place à part entière dans les politiques publiques de l’ESS, mais aussi dans les dynamiques développés par les acteurs et partenaires privés de l’ESS. Face aux besoins grandissants, les enjeux sont donc de développer les solidarités territoriales de proximité en déployant les liens et les réseaux sociaux. Ainsi, le citoyen pourra retrouver sa place d’acteur au sein de la société.

L’idée est donc également de proposer, depuis le RAESS, la création d’un axe « PERSPECTIVE JEUNESS » au niveau du RIPESS-Intercontinental, pour assurer une mise en synergie des différentes pratiques mondiales et une visibilisation de son importance et de son potentiel- Il s’agirait notamment de proposer la mise en place d’un groupe de travail au sein du RIPESS avec la participation de tous les représentants des jeunes des différents réseaux continentaux.

 

Sylla Aboubakari

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Entretien avec Béatrice Alain sur la co-construction des politiques publiques au Québec

29 de Agosto de 2018, 19:02, por RIPESS

1/ Présentez-nous brièvement le Chantier

Le Chantier est né en 1999 du besoin de concertation des différents acteurs de la société civile et de l’économie sociale. Son propre nom signifie non seulement site de construction de l’ES mais aussi groupe de travail, pour tisser des liens stratégiques sur tout le territoire québécois. Nous nous considérons donc comme un mouvement autonome à but non lucratif qui, de par son ancrage dans la société civile soutient l’émergence, le développement et la consolidation de réseaux d’entreprise et d’organisations de l’ES dans un ensemble de secteurs de l’économie.

Le chantier intervient également auprès du gouvernement depuis sa fondation pour l’inciter à mettre en place les politiques publiques favorables à l’ES.

2/ Comment s’est mis en place le processus de co-construction de politiques publiques sur l’ES, notamment pour la préparation de la loi cadre sur l’ES? Et quelle a été la contribution du chantier?

L’histoire de l’économie sociale au Québec est celle des hommes et des femmes qui depuis plus de cent ans se mobilisent pour répondre aux défis de leur époque et aux besoins de leur milieu. La société civile au Québec est à l’origine de plusieurs des avancées de l’économie québécoise comme la mise en valeur des ressources naturelles, l’accès à la culture, la lutte à la pauvreté, la revitalisation des communautés, l’accès aux services de proximité, la protection de l’environnement et la rétention des jeunes dans les milieux ruraux.

La capacité de concertation des différents acteurs de l’ÉS donne au Chantier, une reconnaissance importante auprès des élus. Depuis sa fondation, le Chantier intervient constamment auprès du gouvernement pour l’inciter à mettre en place les politiques publiques favorables au développement de l’ÉS. C’est ainsi qu’un processus de co-construction de politiques publiques s’est implantées au Québec depuis plus de 20 ans entre la société civile et les gouvernements. Des politiques liées à la petite enfance, aux aînées et des programmes comme des fonds pour les entreprises d’économie sociale ont été ainsi mis sur pied.

De la même manière, par rapport à la loi en économie sociale, le Ministère des Affaires Municipales, Régionales et de l’Occupation du Territoire (MAMROT), responsable de l’élaboration du projet de loi, a mené une consultation auprès de ses partenaires de la société civile et des autres ministères, comme il se fait habituellement dans un tel processus.

La Commission sur l’aménagement du territoire, chargée officiellement du processus de consultation suite au dépôt du projet de loi, a recueilli les mémoires déposés par différents acteurs et a tenu des audiences avec les parties prenantes. Presque 40 mémoires ont été déposés, 20 groupes reçus et une seule voix dissidente, soit la Fédération des chambres de commerce.

Les pôles régionaux d’économie sociale ont participé à la rédaction de mémoires, la mobilisation, la consultation et l’audition en commission, jusqu’à l’adoption de la loi par l’Assemblée nationale.

Le Chantier de l’économie sociale et le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, les deux interlocuteurs privilégiés de la société civile reconnus selon la loi, ont participé activement au processus de rédaction de la loi et de mobilisation autour de celle-ci.

Dans la foulée de la préparation au dépôt d’un projet de loi sur l’économie sociale, le Chantier de l’économie sociale a mobilisé son conseil d’administration, qui regroupe des réseaux sectoriels, territoriaux, et autres mouvements sociaux proches de l’économie sociale et créé un comité ad- hoc (chercheurs, partenaires) pour examiner les questions importantes à traiter dans la loi et recueillir les points importants de ses membres.

C’est un défi quand les gouvernements changent, de maintenir les acquis. La loi et son plan d’action permettent de créer un dialogue formel avec le gouvernement, peu importe les changements de stratégies que peuvent engendrer les élections nationales.

3/ Quelles sont les grandes lignes de la loi de 2013 et de son plan d’action?

Très certainement, la première grande avancée a été de clarifier, de définir l’économie sociale. Maintenant, il n’y a plus d’ambiguïté et tout le monde reconnaît l’ES suivant les 6 principes de la loi (mettre le lien web vers la loi et indiquer la page des 6 principes). Ainsi, par exemple, les règles applicables à l’entreprise prévoient une gouvernance démocratique par les membres basée sur l’entrepreneuriat collectif et la loi ne s’applique pas aux entreprises privées qui se donnent une mission sociale telles que les «entreprises sociales ».

Globalement la loi a permis notamment de reconnaitre la contribution de l’ÉS au développement socioéconomique du Québec dans de nombreux secteurs d’activité et partout au Québec, d’établir le rôle du gouvernement en matière d’économie sociale; d’améliorer l’accès aux mesures et aux programmes de l’Administration ou encore de mettre en place un Plan d’action gouvernemental en économie sociale (PAGES), réalisé en Mai 2015.

Quant au plan d’action, les grandes lignes sont :

  • Réaliser un portrait statistique
  • Soutenir la capitalisation des entreprises
  • Sensibiliser le secteur public à l’approvisionnement par le biais de l’ÉS
  • Soutenir les Pôles d’économie sociale
  • Soutenir l’entrepreneuriat collectif comme solution à la relève
  • Répondre aux défis du vieillissement démographique
  • Encourager l’insertion socioprofessionnelle

Contrairement à d’autres pays, il n’y a pas de ministre ou de Secrétaire d’État à l’économie sociale, elle est une des directions du Ministère de l’Économie. En somme, l’économie sociale n’est pas considérée comme marginale mais fait partie de la «vraie» économie.

4/ Le mouvement Desjardins et les coopératives agricoles sont deux piliers de l’économie sociale au Québec. Quel a été leurs cheminements et comment cela a contribué au développement de l’ES?

L’ES a émergé historiquement suite à des moments de crise. Au début du 20ème siècle puis en 1996, second moment de crise ou les québécois ont pris la voix du collectif pour trouver des solutions. La coopérative Desjardins et les coopératives agricoles, et plus globalement l’ESS ont émergé et se sont développées pour répondre, dans un contexte de crise, à des besoins spécifiques.

Toutes deux sont devenues d’importantes organisations, largement reconnues par le public et les institutions, et en ce sens, elles ont favorisé une meilleure reconnaissance de l’ES.

Ainsi, aujourd’hui, l’ES est loin d’être un secteur marginal. Elle représente environ 7000 entreprises, fournissant 212.000 emplois. Mais surtout elle représente déjà un nouveau mode de développement dans plus de 20 secteurs, tels que : le tourisme, la gestion des forêts, l’agriculture, les crèches, la culture, l’habitat, l’alimentation, les finances ou le transport. Au Québec, un emploi sur vingt est associé à l’ES.

5/ L’eco-système de L’ES au Québec se démarque par des principes collectifs très forts. Pouvez-vous nous en dire plus?

La société actuelle est trop complexe pour que les solutions soient trouvées depuis un gouvernement ou quelques cabinets de conseils. Les communautés ont toujours su apporter des solutions et pratiques pour affronter les problèmes qui les touchent et ainsi renforcer la cohésion sociale, la vitalité culturelle, la dignité humaine et la résilience communautaire.

Au delà des différentes terminologies qui s’associent plus ou moins directement à l’ES, il est essentiel de créer une identité commune, basée sur le local et la solidarité, pour rassembler les acteurs et répondre aux développements de nos collectivités.

Face à la logique individualiste du capitalisme, on voit de plus en plus de gens, notamment les jeunes, qui au lien de penser à monter leurs propres business ou travailler pour une multinationale, se tournent vers des coopératives de travail par exemple. Les bénéfices tirés reviennent aux membres et à la communauté, ce qui a souvent plus d’impact que les initiatives individuelles bien intentionnées.

Au chantier, on est attaché à promouvoir un modèle équilibré entre les pouvoirs publics, les organisations privées et la collectivité. Il est démontré que les sociétés sont plus résilientes quand elles sont bien équilibrées entre ces 3 piliers.

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Le RENAPESS Mali au GESF2018 – Projet Pilote ESS & Migration

15 de Agosto de 2018, 17:24, por RIPESS

Le RENAPESS, le réseau national d’appui à l’ESS du Mali, membre du RAESS, engage une collaboration avec la ville de Bamako pour former en entrepreneuriat social 3000 jeunes en situation d’exode rural et d’émigration.

Le Mali est confronté depuis de nombreuses années à une multitude de défis en termes de migrations. Comment freiner l’exode économique des jeunes et des femmes vers Bamako, les pays voisins ou de ce voyage si incertain vers l’Europe? Comment offrir des conditions de travail plus dignes et favoriser l’insertion sociale dans un pays largement soutenu par l’économie informelle?

Le RENAPESS, un acteur majeur de l’ESS basé à Bamako depuis plus de 10 ans, connaît bien ces problématiques. Les bénéficiaires de son réseau proviennent majoritairement de l’économie informelle, pour la plupart des jeunes et des femmes sans formation, sans protection sociale, qui trouvent refuge dans l’exercice de petits métiers très précaires. Bamako, capitale du Mali, est ainsi devenue à la fois la destination de prédilection des jeunes en exode rural, la première étape de tous les candidats à l’émigration vers la sous-région, l’Europe et l’Amérique, mais aussi la ville refuge des immigrés refoulés.

Fermement convaincu que l’ESS est une voie primordiale pour affronter ces problématiques étroitement liées aux ODD, il a pu obtenir le soutien de la ville de Bamako pour lancer un projet pilote de formation, d’accompagnement et de soutien financier pour 3000 jeunes hommes et femmes.

« L’économie sociale est un acteur majeur dans la transformation du territoire et la réduction de l’exode rural et l’émigration clandestine des jeunes »

Ce projet vise, à travers la création d’entreprises sociales à :

  • Faire connaître les formes d’organisations propres de l’ESS (entreprises collectives, coopératives de production et de services, groupements d’intérêt économique)
  • Insérer durablement les jeunes dans la vie économique et professionnelle
  • Améliorer les offres de produits et services dans les filières de ravitaillement, d’assainissement, de métiers des bâtiments et travaux publics, de la santé et l’éducation communautaires
  • Maitriser l’exode rural et l’émigration des jeunes.

Dans un pays ou la majorité de la population n’a pas accès à l’information et aux opportunités de formation techniques et professionnelles appropriées, il est encourageant de voir que les institutions publiques reconnaissent et soutiennent dorénavant des programmes de formation pour un entrepreneuriat plus inclusif et socialement engagé.

Nous ne pouvons que souhaiter que ce partenariat entre le RENAPESS et la ville de Bamako permettra de mieux valoriser les expériences et savoirs en ESS, la pertinence et la qualité des projets portés par les jeunes ainsi que leur participation au développement de leurs territoires.

Sachez que cette initiative sera présentée au GSEF2018 de Bilbao, en présence du Président du RENAPESS, du Maire de Bamako, et la personne chargée de la promotion de l’ESS à la Ville de Bamako.

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Nouvelles du réseau de l’agriculture soutenue par les citoyens en Australie et Nouvelle-Zélande

15 de Agosto de 2018, 4:49, por RIPESS

La nourriture est le bon connecteur. Les communautés qui ont les ressources pour se nourrir  elles-mêmes sont plus résilientes, en meilleure santé et favorisent de meilleures relations entre elles et avec la terre. La nourriture est l’un de nos points communs, un plaisir facile à partager et une nécessité quotidienne.

Une alimentation adaptée aux cultures est ce que nous devons rechercher. Nous avons besoin d’un système alimentaire qui ne cherche pas à exploiter la santé des sols, les droits des travailleurs et des agriculteurs, l’environnement au sens large ou la capacité d’accéder à des aliments sains.

À mesure que les consommateurs et les agriculteurs de notre région prennent conscience des avantages des agroécologies, de l’économie solidaire, de la justice alimentaire et mangent des aliments nutritifs et locaux, les systèmes alimentaires alternatifs continuent de gagner en importance.

Dans ce contexte, un autre réseau international de l’agriculture soutenue par les citoyens (communément appelé CSA en anglais, ce qui correspond aux AMAP, pour Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) a évolué dans le Pacifique Sud pour aider au développement d’un mouvement alimentaire croissant. Le réseau en Australie et en Nouvelle-Zélande (CSAAUSNZ) est un groupe activiste dédié à la mise en valeur, à la croissance et au soutien des AMAP en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Issu d’un groupe Facebook, puis d’un site Web et d’un annuaire, CSAAUSNZ a été créé en mars 2018. Avec les magnifiques agriculteurs qui défendent les AMAP dans leurs régions respectives, nous pouvons imaginer  avec quelle vitalité ils vont travailler ensemble.

Les objectifs de CSAAUSNZ sont les suivants:

  • Créer et tenir à jour un répertoire des AMAP australiennes et néo-zélandaises
  • Rassembler et partager les ressources déjà établies pour les AMAP existantes et émergentes et créer de nouvelles ressources.
  • Agir dans les médias, en soulignant l’intérêt des AMAP pour les agriculteurs et les consommateurs. Être une «voix» pour les AMAP dans notre région
  • Travailler à présenter des ateliers dans tout le pays pour présenter les AMAP aux communautés et aux villes agricoles
  • Participer à des discussions internationales via le Comité international de planification pour la souveraineté alimentaire (IPC)
  • Voir la mise en place d’un système de garantie participatif (SGP) pour accompagner les AMAP.

 

Qu’avons-nous accompli jusqu’à présent?

À ce jour, nous avons ajouté 30 fermes d’Australie et de Nouvelle-Zélande au répertoire. Depuis, de nombreux agriculteurs ont signalé une augmentation du nombre de demandes de renseignements sur les actions des AMAP dans leur exploitation. Notre cartographie sur le site Web fonctionne bien et est clairement utilisée par le grand public, les consommateurs et les agriculteurs.

Le réseau vise à permettre aux agriculteurs et aux consommateurs de partager et d’explorer des modèles de distribution directe complémentaires afin de s’aligner et de s’identifier aux AMAP et de connaître des expériences solidaires. Il se passe beaucoup de choses en arrière-plan, car nous connectons les agriculteurs dans leurs régions, établissons des liens importants et partageons les connaissances. Nous sommes également en mesure d’aider les consommateurs à prendre contact avec les agriculteurs pour favoriser  ce lien si important avec la nourriture, son approvisionnement et le coût réel qui devrait l’accompagner.

Le réseau a eu une excellente couverture médiatique au cours des premiers mois, avec un article dans le journal australien The Australian Newspaper, un reportage diffusé sur ABC National Radio, un article dans le CWA News de Victoria et de nombreux messages sur les résaux sociaux pour discuter atour des AMAP et ce que le réseau peut réaliser dans le futur.

LIRE LA SUITE.. (en anglais)

Par: Joel Orchard and Sally Ruljancich

Publié sur: Urgenci.net

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Nouvelles du réseau de l’agriculture soutenue par les citoyens en Australie et en Nouvelle-Zélande

15 de Agosto de 2018, 4:49, por RIPESS

La nourriture est le bon connecteur. Les communautés qui ont les ressources pour se nourrir  elles-mêmes sont plus résilientes, en meilleure santé et favorisent de meilleures relations entre elles et avec la terre. La nourriture est l’un de nos points communs, un plaisir facile à partager et une nécessité quotidienne.

Une alimentation adaptée aux cultures est ce que nous devons rechercher. Nous avons besoin d’un système alimentaire qui ne cherche pas à exploiter la santé des sols, les droits des travailleurs et des agriculteurs, l’environnement au sens large ou la capacité d’accéder à des aliments sains.

À mesure que les consommateurs et les agriculteurs de notre région prennent conscience des avantages des agroécologies, de l’économie solidaire, de la justice alimentaire et mangent des aliments nutritifs et locaux, les systèmes alimentaires alternatifs continuent de gagner en importance.

Dans ce contexte, un autre réseau international de l’agriculture soutenue par les citoyens (communément appelé CSA en anglais, ce qui correspond aux AMAP, pour Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) a évolué dans le Pacifique Sud pour aider au développement d’un mouvement alimentaire croissant. Le réseau en Australie et en Nouvelle-Zélande (CSAAUSNZ) est un groupe activiste dédié à la mise en valeur, à la croissance et au soutien des AMAP en Australie et en Nouvelle-Zélande.

Issu d’un groupe Facebook, puis d’un site Web et d’un annuaire, CSAAUSNZ a été créé en mars 2018. Avec les magnifiques agriculteurs qui défendent les AMAP dans leurs régions respectives, nous pouvons imaginer  avec quelle vitalité ils vont travailler ensemble.

Les objectifs de CSAAUSNZ sont les suivants:

  • Créer et tenir à jour un répertoire des AMAP australiennes et néo-zélandaises
  • Rassembler et partager les ressources déjà établies pour les AMAP existantes et émergentes et créer de nouvelles ressources.
  • Agir dans les médias, en soulignant l’intérêt des AMAP pour les agriculteurs et les consommateurs. Être une «voix» pour les AMAP dans notre région
  • Travailler à présenter des ateliers dans tout le pays pour présenter les AMAP aux communautés et aux villes agricoles
  • Participer à des discussions internationales via le Comité international de planification pour la souveraineté alimentaire (IPC)
  • Voir la mise en place d’un système de garantie participatif (SGP) pour accompagner les AMAP. 

 

Qu’avons-nous accompli jusqu’à présent?

À ce jour, nous avons ajouté 30 fermes d’Australie et de Nouvelle-Zélande au répertoire. Depuis, de nombreux agriculteurs ont signalé une augmentation du nombre de demandes de renseignements sur les actions des AMAP dans leur exploitation. Notre cartographie sur le site Web fonctionne bien et est clairement utilisée par le grand public, les consommateurs et les agriculteurs.

Le réseau vise à permettre aux agriculteurs et aux consommateurs de partager et d’explorer des modèles de distribution directe complémentaires afin de s’aligner et de s’identifier aux AMAP et de connaître des expériences solidaires. Il se passe beaucoup de choses en arrière-plan, car nous connectons les agriculteurs dans leurs régions, établissons des liens importants et partageons les connaissances. Nous sommes également en mesure d’aider les consommateurs à prendre contact avec les agriculteurs pour favoriser  ce lien si important avec la nourriture, son approvisionnement et le coût réel qui devrait l’accompagner.

Le réseau a eu une excellente couverture médiatique au cours des premiers mois, avec un article dans le journal australien The Australian Newspaper, un reportage diffusé sur ABC National Radio, un article dans le CWA News de Victoria et de nombreux messages sur les résaux sociaux pour discuter atour des AMAP et ce que le réseau peut réaliser dans le futur.

LIRE LA SUITE.. (en anglais)

Par: Joel Orchard and Sally Ruljancich

Publié sur: Urgenci.net

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Le 3ème Forum Mondial Thématique de l’ESS au Brésil, une grande rencontre festive, contestataire et multiculturelle

5 de Agosto de 2018, 17:14, por RIPESS

« Pour une société de la buena vida: pour une éthique planétaire ».  Avec ce slogan a eu lieu à Santa Maria, dans la région sud du Brésil, le 3ème Forum  Mondial Thématique de l’Économie Solidaire, ainsi que la XXV Foire Internationale du Coopérativisme, qui a célébré ses 25 ans du 12 au 15 Juillet 2018, dans le centre de référence de l’économie solidaire Dom Ivo Lorscheiter. Ce dernier est devenu le siège du mouvement d’économie solidaire, mais aussi de l’impact de l’avancée des forces conservatrices et des régressions politiques contre les droits des peuples.

Le forum a permis d’accueillir des représentants de 25 pays (Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Cuba, Espagne, Equateur, Hongrie, Italie, Mexique, Paraguay, Pérou , Portugal, Sénégal, Uruguay, Nicaragua, Pakistan, Etats-Unis, Bolivie, Venezuela, Japon, Taiwan, Autriche et France), avec un public de plus de 302 000 visiteurs. Avec plus de 10.000 variétés de produits et services offerts par environ 1000 exposants représentant plus de 3500 entreprises, le forum a rassemblé une multitude d’acteurs: des coopératives, des syndicats, des peuples autochtones, des administrateurs publics, des incubateurs sociaux mais également des universités et des réseaux nationaux et internationaux d’économie solidaire.

Le forum a offert un nombre important de séminaires, de débats, d’ateliers, de formation autour de sujets tels que l’Ecosol ou la consolidation d’un nouveau model de développement. C’était également le forum FBES de l’économie solidaire qui a tenu une réunion nationale des entreprises Ecosol, avec la présence de plus de 250 entreprises représentant les 27 États du Brésil.

RIPESS LAC a été présent dans les activités de la campagne pour un programme mondial de l’Economie Sociale et Solidaire (“Campaña por un Curriculum Global de la Economía Social Solidaria“) et la présentation du Forum mondial des économies de transformation, qui se tiendra à Barcelone en 2019-2020, ainsi que celle de FBES et du Réseau brésilien de PICT (incubateur technologique de coopération populaire), qui a réuni plus de 40 universités.

Ces 4 jours ont représenté une grande rencontre mondiale et une opportunité pour construir et     dialoguer dans un processus « apprenant/enseignant » avec des cultures diverses, des groupes ethniques, des segments et des mouvements populaires pour une société de la “buena vida” et une éthique planétaire.

Luciano Mina – RIPESS LAC

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Le 3ème Forum Mondial Thématique Social de l’ESS au Brésil, une grande rencontre festive, contestataire et multiculturelle

5 de Agosto de 2018, 17:14, por RIPESS

« Pour une société de la buena vida: pour une éthique planétaire ».  Avec ce slogan a eu lieu à Santa Maria, dans la région sud du Brésil, le 3ème Forum Social Mondial Thématique de l’Économie Solidaire, ainsi que la XXV Foire Internationale du Coopérativisme, qui a célébré ses 25 ans du 12 au 15 Juillet 2018, dans le centre de référence de l’économie solidaire Dom Ivo Lorscheiter. Ce dernier est devenu le siège du mouvement d’économie solidaire, mais aussi de l’impact de l’avancée des forces conservatrices et des régressions politiques contre les droits des peuples.

Le forum a permis d’accueillir des représentants de 25 pays (Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Cuba, Espagne, Equateur, Hongrie, Italie, Mexique, Paraguay, Pérou , Portugal, Sénégal, Uruguay, Nicaragua, Pakistan, Etats-Unis, Bolivie, Venezuela, Japon, Taiwan, Autriche et France), avec un public de plus de 302 000 visiteurs. Avec plus de 10.000 variétés de produits et services offerts par environ 1000 exposants représentant plus de 3500 entreprises, le forum a rassemblé une multitude d’acteurs: des coopératives, des syndicats, des peuples autochtones, des administrateurs publics, des incubateurs sociaux mais également des universités et des réseaux nationaux et internationaux d’économie solidaire.

Le forum a offert un nombre important de séminaires, de débats, d’ateliers, de formation autour de sujets tels que l’Ecosol ou la consolidation d’un nouveau model de développement. C’était également le forum FBES de l’économie solidaire qui a tenu une réunion nationale des entreprises Ecosol, avec la présence de plus de 250 entreprises représentant les 27 États du Brésil.

RIPESS LAC a été présent dans les activités de la campagne pour un programme mondial de l’Economie Sociale et Solidaire (“Campaña por un Curriculum Global de la Economía Social Solidaria“) et la présentation du Forum mondial des économies de transformation, qui se tiendra à Barcelone en 2019-2020, ainsi que celle de FBES et du Réseau brésilien de PICT (incubateur technologique de coopération populaire), qui a réuni plus de 40 universités.

Ces 4 jours ont représenté une grande rencontre mondiale et une opportunité pour construir et     dialoguer dans un processus « apprenant/enseignant » avec des cultures diverses, des groupes ethniques, des segments et des mouvements populaires pour une société de la “buena vida” et une éthique planétaire.

Luciano Mina – RIPESS LAC

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