Programme et intervenants de GSEF2018 à Bilbao
5 de Agosto de 2018, 16:43Les informations sur le programme et les orateurs du prochain forum de l’économie sociale et les villes GSEF 2018 Bilbao – valeurs et compétitivité pour un développement local inclusif et durable (du 1er au 3 Octobre) sont maintenant disponibles.
Ne ratez pas l’une des plus grandes rencontres internationales sur l’économie sociale où vous pourrez apprendre des initiatives socio-économiques de par le monde qui démontrent le développement local inclusif basé sur le partenariat entre les villes et les acteurs de l’économie sociale. Inscrivez – vous ici
Télécharger: GSEF 2018 Programa completo 27 Jul_FR.pdf
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Programmes et conférenciers de GSEF2018
5 de Agosto de 2018, 16:43Les informations sur le programme et les orateurs du prochain forum de l’économie sociale et les villes GSEF 2018 Bilbao – valeurs et compétitivité pour un développement local inclusif et durable (du 1er au 3 Octobre) sont maintenant disponibles.
Ne ratez pas l’une des plus grandes rencontres internationales sur l’économie sociale où vous pourrez apprendre des initiatives socio-économiques de par le monde qui démontrent le développement local inclusif basé sur le partenariat entre les villes et les acteurs de l’économie sociale. Inscrivez – vous ici
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Programmes et conférenciers ‘GSEF2018’
5 de Agosto de 2018, 16:43Les informations sur le programme et les orateurs du dernier forum de l’économie sociale et les villes GSEF 2018 Bilbao – valeurs et compétitivité pour un développement local inclusif et durable (du 1er au 3 Octobre) sont maintenant disponibles.
Ne ratez pas l’une des plus grandes rencontres internationales sur l’économie sociale où vous pourrez apprendre des initiatives socio-économiques de par le monde qui démontrent le développement local inclusif basé sur le partenariat entre les villes et les acteurs de l’économie sociale. Inscrivez – vous ici
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L’ESS pour une meilleure protection sociale. Retour sur le 5ème wébinaire Femmes&ESS du RIPESS
15 de Julho de 2018, 18:22Pour la 5eme session de notre cycle de wébinaires Femmes&ESS, nous avons souhaité aborder la question de la protection sociale, notamment au regard de la condition des femmes et de l’ESS. Un sujet emblématique de nombreuses luttes sociales qui demeure une préoccupation récurrente partagée par de nombreux citoyens, particulièrement en Amérique latine et en Afrique, les continents auxquels nous avons demandé à nos invités de nous partager leur expérience.
Tel que nos invités nous l’ont démontré lors du wébinaire, l’ESS offre un cadre législatif mais aussi des principes qui facilitent les prises de conscience, la mise en place de systèmes de protection sociale et de régulation des conditions de travail. Dans nos sociétés encore très patriarcales, les femmes sont les plus affectées mais demeurent bien souvent les plus volontaires et les plus à même d’engager des solutions alternatives, fondatrices de nouveaux modèles.
Santiago Fischer (Belgique, monde) – L’ESS comme promoteur d’un droit fondamental.. souvent délaissé.
En charge du plaidoyer sur les thèmes du travail décent et du droit à la protection sociale à WSM -Solidarité Mondiale, une ONG active depuis 20 ans. Ses 84 partenaires proviennent de syndicats, de l’ESS et de mouvements de jeunes ou féministes.
Le coeur de l’action de Solidarité Mondiale est de revendiquer l’accès à la protection sociale en tant que droit fundamental, et d’assurer des conditions de travail décentes. Ses actions et appuis se situent autant au niveau local, par la sensibilisation des populations, que sur un plan national ou international pour agir auprès des institutions publiques.
En Amérique latine, continent dans lequel Solidarité Mondiale est présent (en plus de l’Asie et de l’Afrique), l’économie informelle y est majoritaire, ne permettant pas d’assurer un système de santé égalitaire pour tous, de fournir une aide aux personnes sans emploi ou d’établir un système de pensions pour les retraités.
Une des principales difficultés est celle de changer les mentalités. Même si, historiquement, de nombreux mouvements sociaux se sont engagés dans la défense de leurs droits sociaux, il demeure que beaucoup de gens ne sont pas encore assez conscients de leur droit à revendiquer ces services, à exiger des conditions décentes de travail, mais aussi à leur devoir de contribuer au système de protection sociale.
Or, l’économie sociale solidaire, de part ses principes et valeurs, permet d’offrir un cadre pour sensibiliser les populations. En inscrivant ses activités dans l’ESS, notamment au travers de ses formations et accompagnements aux entrepreneurs sociaux, Solidarité Mondiale incite à promouvoir la protection sociale et mettre en pratique certains droits sociaux tels que l’égalité entre hommes et femmes.
Les bonnes initiatives sont nombreuses, comme celles de Gregoria Apaza, partenaire bolivien de Solidarité Mondiale (témoignage ci-dessous). Il est donc vital d’assurer une meilleure promotion de ces bonnes pratiques, notamment lorsque l’on voit les difficultés rencontrées par certains pays tels que la République dominicaine ou la Bolivie pour appliquer les lois-cadres sur l’ESS en vigueur.
Carla Gutierrez Guarachi (Bolivie) – Les femmes revendiquent un travail digne dans les PME
Coordinatrice du programme d’autonomie économique du centre de promotion des femmes Gregoria Apaza, qui promeut l’égalité et l’équité entre hommes et femmes, et travaille à la mise en place d’un modèle d’incubation d’entreprises avec une approche sociale et solidaire.
L’organisation Gregoria Apaza agit depuis 35 ans essentiellement auprès des femmes venues de la campagne pour s’installer dans la partie haute de La Paz. En Bolivie, et dans sa capitale en particulier où se trouvent depuis les années 80 la majorité de petites et moyennes entreprises (PME), les femmes sont souvent précarisées. Au niveau national, les instances étatiques proposent bien certaines mesures de protection sociale, mais elles sont “simplement” basées sur les recommandations 202 de l’OIT ou encore remontent aux années 70, comme le code du travail. La différence avec la réalité actuelle est criante, dans une société qui a vu se multiplier les PME et une certaine précarité.
Gregoria Apaza cherche donc à opérer à 2 niveaux, un plus opérationnel et l’autre plus stratégique.
Au niveau opérationnel, ses activités se concentrent sur la formation pour aider les femmes à s’insérer sur le marché du travail ou devenir autoentrepreneuses. Qu’elles deviennent alors employées ou dirigeantes d’une petite entreprise, une partie importante de la formation repose sur l’assurance de recevoir ou d’offrir de bonnes conditions de travail, en promouvant l’accès à la protection sociale.
En inscrivant ce travail dans l’ESS, Gregoria Apaza partage non seulement des principes mais crée également une communauté de réseaux et de spécialistes unis par ces valeurs, dans le but de s’entraider, de partager les expériences, de faire du plaidoyer collectivement ou encore de participer à des marchés locaux.
Sur un plan plus stratégique, les actions s’adressent essentiellement aux petites et moyennes fédérations, pour renverser la croyance selon laquelle l’économie, puisqu’elle est informelle, est nécessairement synonyme de précarité et de manque de professionnalisation.
Quant aux revendications auprès des pouvoirs publics, Gregoria Apaza se centre sur des secteurs précis, ou des situations particulières, comme celle des femmes divorcées qui se retrouvent bien souvent sans ressources et sans protections. Elle a formulé plusieurs propositions pour réviser les lois en vigueur, et veille à ce que les lois soient opérationnelles.
Elise Pierrette Memong Meno (Cameroun) – Des solutions communautaires pour pallier le manque de protection sociale
Militante des droits humains et experte en genre, Pierrette est coordonnatrice du Réseau National de l’Économie Sociale et Solidaire du Cameroun (RESSCAM), et Secrétaire Générale du Réseau Africain de l’Economie Sociale et Solidaire (RAESS), membre du RIPESS.
Au Cameroun, le système de protection sociale se divise entre un modèle contributif pour les travailleurs bénéficiant d’un statut formalisé, et un modèle non contributif (World Bank, etc.. ) offrant des critères particulièrement subjectifs. Au total, seul 10% de la population profite du modèle contributif et une grande partie se retrouve sans protection, essentiellement les femmes et les jeunes.
Des solutions communautaires se sont donc progressivement mises en place dans la société pour palier ces manques, notamment à partir de groupes de femmes, et en milieu rural. Constituées en associations ou coopératives, on y retrouve notamment les tontines, qui ont permis entre autres de fournir du matériel scolaire aux enfants, d’aider collectivement les personnes malades ou d’acheter des semences. Elles ont même permis d’installer de la lumière sur les chemins où les femmes sont habituellement victimes de violence quand elles rentraient tard le soir.
Pierrette conclue sur le fait que le RAESS demeure très attentif à ce que les lois sur l’ESS intègrent le travail informel, tel que les initiatives communautaires comme les tontines. Il est essentiel qu’elles soient pleinement reconnues et soutenues par les pouvoirs publics.
Khady Fall Diop (Sénégal) La micro assurance santé ouvre la voie à un système plus égalitaire
Présidente du Groupe Sénégalais d’Economie Sociale et Solidaire (GSESS, membre du RAESS) elle travaille au renforcement des acteurs de l’ESS au Sénégal, notamment en mettant en valeur les meilleurs pratiques et en rassemblant autant la société civile que les entreprises socialement responsables, les organisations politiques, syndicales et les universités.
Au Sénégal, les mesures prises par le gouvernement offrent très peu de protection sociale. Un système de bourses de sécurité sociale combiné avec l’offre d’une couverture médicale des familles bénéficiaires (par l’entremise des mutuelles de santé) prétend répondre aux besoins, mais ces prêts créent bien souvent un surendettement des familles. C’est un système profondément inégalitaire qui appelle à trouver des alternatives. Les femmes sont d’ailleurs majoritairement les plus exposées, compte tenu de leur responsabilité dans la santé et l’éducation de leurs enfants.
Nous observons certains résultats encourageants quand les mutuelles de santé sont adossées à un système financier décentralisé, ou mutuelle d’épargne et de crédit. Les experts déduisent que si le microcrédit peut aider les pauvres à s’extraire de la misère, la micro assurance (santé) peut les aider à ne pas y retomber. Ce système est communément appelé le « couplage ».
De nouvelles dynamiques prennent formes également depuis le ministère de l’ESS et de la microfinance. Au travers de l’axe 2 du Programme Sénégal Emergent (PSE), l’ESS compte prendre sa part dans les discussions pour être un véritable promoteur de l’emploi, de l’inclusion sociale et du développement durable. Le GSESS est en étroite collaboration avec le ministère, notamment pour souligner le besoin de promouvoir le rôle des femmes, dans la gestion et le remboursement des crédits.
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AG2018 : plus d’inter-coopération et de convergences !
29 de Junho de 2018, 15:23Au coeur d’une capitale animée et remplie de passsionés qui apprécient l’atmosphère festive de la coupe du monde, le RIPESS UE – Économie Solidaire Europe a célébré sa 7ème Assemblée Générale avec des membres de tout le continent, de l’Espagne à la Russie. Le premier jour (vendredi 15 Juin) était dédié à la Conférence « Good Economy », dans le très beau cinéma Kino Tuskanac, avec un riche et coloré petit marché des producteurs locaux et de nombreuses sessions dédiées au partage d’expériences de la Croatie, de la région des Balkans et du reste de l’Europe.
Le dîner dans la Ferme Ecologique Zmag (à 30km de Zagreb) a été la soirée la plus accueillante et conviviale qui soit, avec un temps fort de mise en réseau, où les nouveaux membres ont appris à connaître le reste du RIPESS ainsi que la grande équipe de Zmag. Les pizzas et les bières artisanales locales, ainsi que la musique reggae, ont participé à créer une véritable atmosphère multiculturelle.
L’une des plus anciennes écoles de Zagreb, dans la vieille ville, a servi de cadre à l’Assemblée générale pour une journée et demie de discussions stratégiques (sur la convergence avec d’autres mouvements alter-économiques, les politiques publiques et l’ESS, l’éducation, la formation par les pairs et le changement culturel), les élections pour le renouvellement du comité de coordination et l’admission de nouveaux membres. Trois nouveaux membres ont rejoint le réseau : Bio Fair Coopérative de la République Tchèque, Fair Trade Poland et Good Earth Coopérative de Macédoine.
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Premier appel international du Forum Social Mondial des Économies Transformatrices
27 de Junho de 2018, 5:34Un autre monde existe déjà, joignons nos forces pour construire un Agenda Mondial Inclusif à partir du local!
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Lancement des préparatifs du Forum Social Mondial de Convergence des Économies Transformatrices, Barcelone 2019 & 2020
26 de Junho de 2018, 10:52Un autre monde existe déjà, joignons nos forces pour construire un Agenda Mondial Inclusif à partir du local!
Tel qu’annoncé lors du dernier Forum Social Mondial de Salvador de Bahia (voir la nouvelle de mars 2018), nous avons proposé d’initier un processus de convergence, du niveau local à l’international et de l’international au local, entre tous les mouvements, pratiques, initiatives, et façons de comprendre l’économie qui ont pour même objectif la transformation du système économique actuel, au-delà de l’économie sociale solidaire. Ce processus se fera en plusieurs étapes, potentiellement dans tous les continents, et conduira à un Forum Social Mondial Thématique des Économies Transformatrices.
Certains de ces processus de convergence se font déjà depuis longtemps, à la fois localement et au niveau mondial : il s’agit maintenant d’unir nos forces, nos solutions et pratiques existantes pour construire ensemble un Agenda Mondial Inclusif à partir du local, et relever les grands défis actuels.
Afin de lancer le processus de deux ans et d’assurer dès le début une dynamique fortement ancrée localement, depuis Barcelone, un appel local a été lancé le 5 Juin dernier auprès des mouvements suivants, pour le moment :
- Les économies féministes, et avec perspective de genre
- L’agroécologique et de la souveraineté alimentaire
- Les « communs » (numériques, urbains, de savoir et naturels)
- L’Économie Sociale Solidaire, le mouvement coopératif et le commerce équitable
- Les finances solidaires et éthiques.
Des organismes de formation et recherche (universités) ont également répondu à l’appel; et un axe transversal sur les politiques publiques transformatrices – avec une vision participative de co-construction – a également été proposé.
Il est maintenant essentiel de s’assurer que le processus de construction reflète les propositions, les défis et les opportunités de tous les continents et réseaux proches :
Dans ce sens nous allons lancer sous peu un premier appel international à participation, en invitant tous les réseaux, mouvements et initiatives qui apportent des réponses transformatrices, à manifester leur intérêt à participer.
C’est le moment de monter à bord, de piloter le processus et de participer à ce projet de rencontre mondiale, avant d’appeler à une participation plus large.
La mise en place de différents comités faciliteront la participation des différents réseaux, mouvements, etc. afin de définir les contenus et s’assurer d’une bonne articulation entre le local et le global.
QUAND? QUELLES ÉTAPES?
Nous ne voulons pas nous limiter à la tenue d’un événement vitrine, une conférence d’experts sans continuité ou impact; nous nous engageons de nous centrer l’objectif sur le processus en lui-même de convergence, de construction d’alliances et d’actions communes. Un processus de deux ans, avec deux rencontres à Barcelone:
- Au printemps 2019: première rencontre de convergence.
Nous nous réunirons pendant trois jours avec les représentants des principaux réseaux et mouvements – ainsi qu’avec les universités, les municipalités et les institutions publiques, entre autres. Cette rencontre de travail vise à mettre en place les dynamiques permettant de développer de nouveaux processus de convergence au niveau local et international. Ce sera aussi une préparation au FSM de 2020. Nous prévoyons une participation d’environ 500 personnes pour cette réunion.
- Au printemps 2020: tenue du FSM des Économies Transformatrices.
Tout en dépassant les limites des Forums Sociaux Mondiaux nous souhaitons faire de cet événement une étape utile dans la construction de l’Agenda Mondial, avec des engagements collectifs et des accords concrets au niveau local et international, assurant la continuité du processus parcouru pendant les deux ans. Nous prévoyons une semaine de conférences, ateliers, assemblées générales, ainsi qu’un riche programme culturel qui implique la population locale et les initiatives transformatrices de Barcelone et de Catalogne. Nous prévoyons la participation de plus de 10 000 personnes pour cette rencontre historique.
Les réseaux et les organisations promoteurs à ce stade :
RIPESS Intercontinental, RIPESS Europe, XES (Réseau d’ES Catalan) et REAS (Réseau d’ES Espagnol).
Si vous êtes intéressé(e)s à participer, et à devenir co-promoteurs, merci de nous écrire à forum2020@ripess.org
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12 juin: Participez au wébinaire sur les femmes, l’ESS et la protection sociale
8 de Junho de 2018, 6:31Pour la 5eme session de notre cycle de wébinaires Femmes&ESS, nous aborderons la question des femmes, de l’ESS et la protection sociale avec quatre expert(e)s en la matière venant de Bolivie, du Sénégal et de Belgique.
Cette 5ème session aura lieu le 12 juin à 13H UTC/GMT.
Note: vérifiez à quelle heure aura lieu le wébinaire dans votre ville. A titre d’exemple: 13H UTC/GMT = 8h Lima & Quito / 9h La Paz & ET & Quebec / 10h Santiago / 13h Bamako & Dakar / 14h Yaoundé & Rabat / 15h Europe / 18h30 Delhi / 20h Bangkok
Le panel d’expériences présentera en quoi l’ESS est un moyen d’assurer la protection sociale pour les femmes. Nous explorerons le sujet, identifierons des pratiques réussies, confirmerons des stratégies structurantes engageant le mouvement, les réseaux et les entreprises d’ESS, dans le but de collaborer pour améliorer les conditions de vie des femmes.
Comment s’inscrire?
Veuillez vous inscrire en nous envoyant un email à: info@ripess.org. Nous vous indiquerons par la suite comment rejoindre la plateforme webinaire.
Les invité(e)s:
Nous aurons le plaisir d’accueillir quatre personnes durant cette session qui sera animée par Ethel Cote, du Réseau des femmes entrepreneuses-Femmes du Monde, Canada.
Santiago Fischer, Solidarité Mondiale Belgique
Chargé du plaidoyer politique sur les thématiques de travail décent et de droit à la protection sociale chez WSM-Solidarité Mondiale, Santiago Fischer est actif depuis plus de 10 ans en Belgique dans la coopération au développement , mettant au cœur de son action la justice sociale et économique et s’appuyant sur ses expériences de terrain en Amérique Latine et Afrique auprès de différents partenaires associatifs.
Durant le wébinaire, Santiago partagera avec les participant(e)s l’expérience de WSM-Solidarité Mondiale sur les trois continents où l’organisation est active (Afrique, Asie, Amérique Latine). Ses 84 partenaires issus de syndicats, mouvements de jeunes, mouvements de femmes et d’économie sociale et solidaire mettent en effet en place des stratégies innovatrices visant à transformer les sociétés en profondeur dans le domaine de l’égalité des genres et pour l’accès à la protection sociale des populations bénéficiaires.
Khady Fall Diop, présidente du Groupe Sénégalais d’Economie Sociale et Solidaire (GSESS)
Créé à la suite de la troisième rencontre international sur la globalisation de la solidarité en à Dakar de 2005, Le GSESS travaille au renforcement des acteurs de l’ESS au Sénégal, notamment en mettant en valeur les meilleurs pratiques et en rassemblant autant la société civile que les entreprises socialement responsables, les organisations politiques, syndicales et les universités.
Le GSESS est membre du RAESS, le réseau africain de l’ESS, lui-même membre du RIPESS.
Carla M. Gutiérrez Guarachi, Centre de promotion des femmes Gregoria Apaza en Bolivie
Économiste experte en développement local, coopération internationale et conseil auprès de petites entreprises individuelles et associatives.
Actuellement coordinatrice du programme d’autonomie économique du centre de promotion des femmes Gregoria Apaza, qui promeut l’égalité et l’équité entre hommes et femmes, et travaille à la mise en place d’un modèle d’incubation d’entreprises avec une approche sociale et solidaire.
Le centre Gregoria Apaza collabore avec le réseau Bolivien de l’ESS, lui-même rattaché à RIPESS LAC, le réseau d’Amérique latine et des caraïbes du RIPESS.
Elise Pierrette Memong Meno (Cameroun)
Militante des Droits humains et Experte en Genre, Pierette est coordonnatrice du Réseau national de l’Economie Sociale et Solidaire du Cameroun (RESSCAM), secrétaire générale du Réseau Africain de l’Economie Sociale et Solidaire (RAESS) et membre de l’Axe de travail sur le Genre du RIPESS.
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La conférence Good Economy accueille l’Assemblée Générale du RIPESS Europe
31 de Maio de 2018, 7:28Le 15 Juin prochain aura lieu la Conférence « Good Economy », suivie par la septième Assemblée Générale du RIPESS Europe les 16 et 17 Juin. Organisées par le réseau « Green Network of Activists Groups » et la plateforme « Good Economy », ces deux rencontres auront lieu à Zagreb, en Croatie. Vous êtes tous invités à participer!
La conférence « Good Economy » est devenue au fil des années, un temps unique réunissant activistes et personnes qui créent et font vivre différentes formes d’économie alternative. Ils construisent les modèles capables de soutenir et de renforcer nos communautés locales et nos sociétés. Cette conférence est l’occasion de partager des idées et des connaissances, de coopérer sur de nouveaux projets et des initiatives communes. Aujourd’hui à sa cinquième édition, la promotion des mouvements d’économie solidaire va encore plus loin avec l’Assemblée Générale du RIPESS Europe qui aura lieu à Zagreb. En effet, parallèlement à la conférence, l’Assemblée Générale va créer un espace favorisant la coopération entre les activistes régionaux du mouvement « good economy » et les initiatives solidaires européennes.
Encore une fois, nous nous appuyons sur des histoires vraies et des modèles qui existent déjà autour de nous ! Un monde de pratiques issues de l’économie collaborative, des « usines ouvertes » appartenant à leurs employés, des entreprises écologiques et sociales, des hôtels dirigés par des immigrants et d’anciens réfugiés, des villes organisées sur le modèle de la gouvernance participative, des mouvements valorisant les biens communs et une répartition du travail plus juste, basée à la fois sur la riche tradition des coopératives et les nouvelles technologies du XXIe siècle.
Par Drazen Simlesa (Zmag / Good Economy Platform) et Jason Nardi (RIPESS Europe)
Plus d’infos sur la rencontre du RIPESS EUROPE.
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Mémoire – Pour une véritable économie collaborative
30 de Maio de 2018, 14:05Le Chantier de l’économie sociale a présenté en avril dernier un mémoire dans le cadre de la consultation publique du Groupe de travail sur l’économie collaborative (GTEC), comité créé par le ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation.
>> Pour consulter le mémoire complet
INTRODUCTION
Interpelé par les avancées majeures de l’économie collaborative, son impact et son potentiel sur le développement économique, social, environnemental et culturel du Québec, le Chantier de l’économie sociale souhaite apporter sa contribution aux consultations du Groupe de travail sur l’économie collaborative visant à moderniser et renforcer nos politiques publiques sur la question.
En effet, le développement de l’économie collaborative nous invite à réfléchir collectivement aux politiques publiques permettant de soutenir et d’encadrer efficacement cette forme d’activité économique qui entraîne des répercussions indéniables – positives mais aussi potentiellement négatives – sur la société. Des joueurs majeurs et d’autres pays disposent d’une avance considérable sur la question et insufflent déjà des tendances très fortes dans son développement. Néanmoins, le Québec a des forces qui lui sont propres, notamment une économie plurielle robuste incluant la présence importante d’entreprises collectives et un écosystème de soutien qui facilite l’innovation et la collaboration et favorise l’émergence de nouveaux projets, en particulier ceux issus des et gérés par les communautés. Sur cette base, nous pouvons nous donner les moyens et les stratégies pour construire et mettre en oeuvre une vision qui nous démarquera.
À défaut de définition officielle unique, nous souscrivons à la compréhension générale de l’économie collaborative comme étant ce « qui correspond à un ensemble d’échanges qui privilégie la mutualisation temporaire de ressources ou la redistribution définitive de biens sans aucune compensation, avec une compensation financière ou avec un autre type de compensation ». (1)
Sur cette base, force est de reconnaître que l’entrepreneuriat collectif et l’économie collaborative se rejoignent « naturellement ». Plus encore, l’entrepreneuriat collectif se présente comme une partie de la solution aux dérives potentielles de l’économie collaborative. En s’appuyant sur les forces de l’entrepreneuriat collectif, le Québec peut encore se positionner aux premiers rangs d’une vision innovante d’une économie véritablement collaborative.
1. Extrait tiré du document de consultation.
Par: le Chantier de l’économie sociale, membre de RIPESS NA
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