Femmes et gouvernance dans l’ESS – retour sur le 4ème wébinaire Femmes&ESS du RIPESS
4 de Maio de 2018, 6:16Pour la 4eme session de notre cycle de wébinaires Femmes&ESS, nous avons abordé la question de la gouvernance dans L’ESS avec deux militantes et expertes en la matière. Revenons sur les interventions de chacune d’elles.
Les expériences partagées par Jimena Freitas et Hawa Traoré* nous ont permis d’avancer sur la connaissance des réalités, des défis et l’importance de la participation active des femmes à la gouvernance. Nous espérons que le wébinaire et ce résumé pourront vous apporter des pistes d’actions concrètes. Vous pouvez aussi télécharger les deux présentations ici.
Avant de poursuivre, nous vous rappelons que du côté du RIPESS l’idée est à la fois d‘élargir la communauté d’échange de pratiques et de se donner les moyens – notamment avec ces échanges – de faire évoluer nos visions. Vous trouverez plus de renseignements du groupe Femmes&ESS du RIPESS, notamment sur la manière avec laquelle vous pouvez collaborer, sur notre page thématique et des informations d’intérêts sur cette thématique et en plusieurs langues sur notre page Facebook: https://www.facebook.com/femmeseconomiesocialeetsolidaire/. Pour nous contacter: info@ripess.org.
* Elise Pierrette Memong Meno (Cameroun), initialement prévue, a dû s’absenter pour des raisons personnelles.
Jimena Freitas: l’empowerment des femmes et la gouvernance dans l’ESS
Professeur, chercheuse et militante féministe dans de nombreuses organisations (Coordinadora de la Mujer- Réseau d’ONGs, Comité Impulsor de la Agenda Política y Legislativa desde las Mujeres, Plataforma de la Mujer).
Jimena nous a partagé ses réflexions sur la manière dont les femmes subissent de fortes inégalités et par quelles voies l’ESS pourrait favoriser leur empowerment.
Les problématiques inégalitaires sont le fruit d’une culture patriarcale dominante dans la sphère privée, une culture sous-jacente qui se répand au travers du modèle capitaliste, individualiste par nature.
Les études sont connues, alarmantes et pourtant peu considérées. Pour ne citer que quelques exemples: dans le monde entier, les femmes ont un salaire en moyenne entre 60 et 75% inférieur à celui des hommes; les tâches domestiques demandent entre 1 et 3 heures de travail en plus pour les femmes par rapport aux hommes; Les emplois des femmes sont généralement plus vulnérables, à bas salaire ou sous valorisés.
Dans ce contexte, L’ESS représente une alternative à même de rééquilibrer ces inégalités, en démontrant qu’un autre modèle économique est possible. Cependant l’ESS ne résout pas automatiquement le défi des inégalités de genre.
Pour cela, son approche doit inclure de manière intégrale la perspective de genre, afin de concrètement identifier et mettre en valeur les leviers, notamment sur la redistribution des tâches domestiques et éducatives.
On retrouve notamment cette problématique dans l’ESS en Amérique latine, où beaucoup d’initiatives ont tendances à se perdre dans leur orientations stratégiques de genre et s’éloignent de leur objectif final: L’empowerment des femmes.
L’empowerment des femmes dans l’ESS
L’empowerment des femmes dans l’ESS doit passer par une redéfinition du leadership et de la gouvernance.
On sait bien que la propriété et les instances de décision sont bien souvent aux mains des hommes. Cependant, il ne s’agit pas de reproduire un leadership dominant, fondé sur la hiérarchie mais bien de créer des espaces plus participatifs, transparents et communautaires, où le leadership avant tout se construit collectivement, avec des objectifs inclusifs. Il faut arrêter de croire que certaines personnes sont naturellement « prédéfinies » pour être leaders. Quant aux hommes, il s’agit par la même de redéfinir le terme de masculinité, en retirant ses attributs dominants.
Cette nouvelle approche ouvre la voie à une gouvernance partagée, où le pouvoir et la participation de chacun est redistribué. Les responsabilités restent diverses mais les relations deviennent égalitaires.
C’est cette nouvelle voie que nous devons promouvoir dans nos organisations et au sein même des réseaux de l’ESS.
C’est de ce cette manière que l’ESS pourra pleinement répondre à son objectif de favoriser l’empowerment des femmes, redéfinir les règles sociales de genre dans nos sociétés et contribuer à créer des relations égalitaires tant dans la sphère publique que privée.
Hawa traoré: défis et contraintes des femmes dans l’ESS au Mali.
Directrice exécutive de l’ONG APROFEM (association pour la promotion de la femme et de l’enfant au Mali); Co responsable Pôle genre et développement social du réseau national pour la promotion de l’économie sociale et solidaire au Mali RENAPESS.
Au Mali, comme ailleurs, l’économie sociale et solidaire existe, elle s’est imposée à la fois comme stratégie de survie et comme choix de redéploiement du développement à l’initiative d’acteurs aspirant à davantage d’équité dans le partage du pouvoir et de la richesse créée. Il existe un foisonnement d’initiatives coopératives, mutualistes et associatives dans le sillage de mouvements paysans, de mouvements du secteur informel et de développement communautaire. Et ces initiatives ne concernent pas seulement des activités sociales, mais également des activités marchandes, servant de creuset pour la construction d’un nouveau projet de société.
Les femmes y sont largement majoritaires puisque bien que représentant environ 51% de la population, les maliennes occupent 84,7% du secteur informel, sur lequel repose une grande part de l’économie nationale, via des secteurs comme le commerce, l’artisanat ou la transformation agroalimentaire.
L’ESS, de part ses valeurs plaçant l’intérêt collectif en son centre, conduit à de nouvelles règles de gouvernance, de nouveaux rapport au pouvoir et à l’argent. L’implication des parties prenantes est renforcée grâce à une gouvernance plus démocratique, tout comme les exigences de genre, de travail et de salaires décents, d’utilisation des excédents, de réinvestissements de capitaux et de formation des travailleurs.
Dans ce cadre, la participation des femmes à la gouvernance des entités d’ESS représente des enjeux majeurs. Tout d’abord, de par l’opportunité donnée aux femmes d’être présentes aux instances de prise de décision, et de travailler à influencer la définition, l’élaboration et la mise en œuvre de politiques économiques, sociales et culturelles qui répondent aux aspirations des acteurs de l’ESS, dans une dynamique de développement local.
Puis, et là se trouve bien l’objectif final, il s’agit de favoriser la prise en compte des spécificités féminines et de l’émancipation des femmes, principalement au travers des politiques publiques. Plusieurs enjeux sont à noter, notamment l’accès :
- au crédit et à des subventions d’investissement
- au marché
- à la formation
- à la terre (propriété)
- à la sécurité sociale
Au Mali la création et l’animation d’un pôle genre et développement social au sein du conseil d’administration du RENAPESS a permis de mettre en place le CAFESS (Cercle d’Actions des Femmes en ESS). Il permet en autre de:
- Renforcer les actions du RÉNAPESS en matière de plaidoyer pour l’accès des femmes aux opportunités économiques et à leurs droits;
- Contribuer à accroître la connaissance des femmes concernant leurs droits et devoirs en matière d’entreprenariat, à travers la connaissance des lois;
- Contribuer à l’amélioration des revenus des femmes pour favoriser leur émergence économique au Mali.
Ce travail s’inscrit plus globalement dans la vision du RENAPESS d’impulser une dynamique de partenariat entre les acteurs de l’économie sociale solidaire, tant au niveau national qu’au niveau sous régional et international, et parvenir à influencer la définition, l’élaboration et la mise en œuvre des politiques économiques, sociales et culturelles nationales.
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Paul Singer s’en est allé, sa pensée et son amitié resteront vivantes parmi nous!
2 de Maio de 2018, 8:38Économiste, militant de gauche, conseiller des organisations sociales et haut fonctionnaire, mais surtout compagnon de route et inspirateur de l’économie solidaire au Brésil et dans le monde.
Né en Autriche en 1932, Paul Singer arrive au Brésil à l’âge de 8 ans et à 20 ans commence à travailler comme électrotechnicien, rejoignant le syndicat de la métallurgie de Sao Paulo et s’identifiant aux valeurs du Parti socialiste. Autodidacte jusqu’en 1956, il intègre alors l’université et fait connaissance des intellectuels de l’époque, en s’orientant vers le marxisme. Il participe à la formation du Parti des Travailleurs et devient responsable du programme économique en 1982.
En tant qu’intellectuel il défendait l’expansion du marché intérieur au travers de l’insertion sociale. Comme politicien, il soutenait que la marche vers le socialisme devait élargir la démocratie pour redistribuer les revenus économiques. En tant que fonctionnaire (au SENAES), il a défendu les politiques de redistribution et le renforcement la propriété selon le statut associatif, ainsi que les initiatives de l’économie solidaire.
Il a été l’un des instigateurs du FBES et avait une relation étroite avec RIPESS LAC. Il a apporté de nombreuses propositions sur la « démocratisation de l’économie », se joignant notamment aux événements du FSM et aux rencontres de la Globalisation de la Solidarité organisés par RIPESS.
En solidarité,
Alfonso Cotera, RIPESS LAC
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Hommage à Paul Singer, un penseur et un activiste fondateur de l’ESS
27 de Abril de 2018, 11:32Le professeur Paul Singer est décédé lundi 16 avril. Il était au cœur du mouvement de l’économie solidaire au Brésil depuis le début.
Pendant la présidence de Lula, il était secrétaire d’État à l’économie solidaire. Au cours de ces années, de 2004 à 2012, il a contribué à la création du Secrétariat national à l’économie solidaire (SENAES) et a beaucoup collaboré avec le Forum de l’Économie Solidaire Brésilienne (FBES). Il a continué en tant que secrétaire d’État sous la présidence de Roussef jusqu’à ce que le coup d’état constitutionnel l’ait démise de ses fonctions.
Le FBES a été un membre clé du RIPESS depuis son lancement, et avec son appui, Paul Singer a pu participé à de nombreux événements organisés par le RIPESS ou ses membres.
Personnellement, je suis très fier de dire que j’ai eu différentes occasions de l’entendre parler et de converser avec lui. La première fois que je l’ai entendu a été en novembre 2006, à Montréal, à l’occasion de la célébration du 10e anniversaire des politiques et mouvements d’économie sociale dans la province de Québec. Puis, nous nous sommes rencontrés à Santa Maria, au Rio Grande do Sul, au Brésil, en juillet 2013 lors du salon annuel de l’économie solidaire.
Santa Maria, Juillet 2013
Plus tard en 2013, il a pris la parole à la session d’ouverture du 5ème forum mondial du RIPESS à Manille, en octobre 2013.
En mai 2013, il a prononcé le discours d’ouverture de la conférence de l’UNRISD sur l’ESS, ce qui a conduit à la création de la UN Inter-Agency Task Force on Social and Solidarity Economy. La dernière fois que je l’ai rencontré fut à la conférence Der Solikon organisée par le RIPESS Europe à Berlin, en septembre 2015.
Même si notre ami est décédé, la lutte pour un monde meilleur, un monde sans exclusion et sans pauvreté, un monde de justice pour tous, continuera. Cela signifie construire une économie pour et par le peuple, en fonction de ses besoins, tout en protégeant notre planète. L’humanité ne peut prospérer pour tous si la force motrice est le capitalisme, c’est-à-dire le retour sur le capital, qui conduit inévitablement à la concentration de la richesse.
Paul Singer a inspiré beaucoup de gens et était au cœur de la construction du mouvement de l’ESS. Nous continuerons la lutte pour un monde meilleur, pour tous.
Yvon Poirier
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Pas d’agroécologie sans agriculteurs! Pas d’agroécologie sans consommateurs conscients!
6 de Abril de 2018, 6:19Le 2e Symposium international sur l’agroécologie s’est tenu au siège de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Rome du 3 au 5 avril 2018.
700 participants représentant des États membres, des agences de la FAO, des syndicats agricoles, des organisations de la société civile, des mouvements sociaux, ainsi que des chercheurs du monde entier ont échangé sur leurs pratiques et leurs visions de l’agroécologie.
Urgenci, le réseau international de l’agriculture soutenue par la communauté (CSA, pour ses sigles en anglais), a fait entendre la voix et la visibilité des alliances de solidarité locales entre les producteurs et les consommateurs de toutes les parties du monde. Conjointement avec les autres acteurs de la société civile du Comité International de Planification pour la Souveraineté Alimentaire, Urgenci a soutenu un message commun clair: sans les femmes, il n’y a pas d’agroécologie, sans petits producteurs alimentaires, il n’y a pas d’agroécologie, sans consommateurs conscients, il n’y a pas d’agroécologie.
Dans leurs différentes interventions, les délégués d’Urgenci ont souligné l’importance du rôle des consommateurs conscients dans l’intensification de l’agroécologie:
Un mouvement mondial de consommateurs existe aujourd’hui. Ce mouvement est créatif et diversifié et représente une vision de l’agroécologie clairement liée à la souveraineté alimentaire et à l’économie solidaire, a déclaré Judith Hitchman, présidente d’Urgenci, lors d’une des plénières.
Shi Yan, présidente du mouvement CSA chinois et vice-présidente d’Urgenci, a partagé en tant qu’intervenante principale de la séance d’ouverture son expérience d’agricultrice CSA à l’extérieur de Beijing.
L’agriculture soutenue par la communauté ainsi que d’autres types de partenariats locaux basés sur la solidarité entre les producteurs et les consommateurs contribuent tous à de nombreux Objectifs de Développement Durable. Ils devraient être considérés comme un élément central de l’initiative Scaling Up of Agroecology qui a été dévoilée par la FAO.
Néanmoins, plusieurs aspects sur l’implémentation de cette initiative portant à élargir le champ d’action nécessitent une certaine prudence de la part d’Urgenci. Notamment concernant les grands investisseurs et les grands opérateurs du secteur privé qui revendiquent l’agroécologie, en cooptant les principes de l’agroécologie paysanne sans transparence et responsabilité. Plus important encore, il est nécessaire de se référer inlassablement aux changements fondamentaux systémiques, sociaux, environnementaux ou politiques qu’implique l’agroécologie paysanne.
Alors que le forum se terminait, Simon Todzro, un membre du Comité international d’Urgenci du Togo, a déclaré: «Bien que l’initiative de la FAO montre clairement un changement de paradigme, nous continuerons notre propre travail quotidien d’expansion, pour diffuser, agriculteur après agriculteur et consommateur après consommateur, les partenariats alternatifs sur l’alimentation, et nos pratiques d’agroécologie paysanne sur le terrain, en Afrique et dans le monde ».
Par Urgenci, Rome, le 5 avril 2018.
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RIPESS LAC explore des alliances au FSM 2018 de Bahia
5 de Abril de 2018, 11:31Afin de transformer la résistance en actions communes et de progresser dans la lutte, le RIPESS LAC a organisé au Forum Social Mondial 2018 (Salvador de Bahia, Brésil) la conférence : “Le mouvement de l’économie solidaire en Amérique latine et dans les Caraïbes: coopérer dans le réseau”.
L’intention était d’accroître la visibilité et l’impact du RIPESS LAC dans le mouvement de l’ESS en Amérique latine, renforcer les alliances et réfléchir aux alternatives à venir. Cette conférence, à laquelle a participé un public venant de sept pays (Colombie, Haïti, Chili, Venezuela, Nicaragua, Brésil, Espagne et France), des membres du RIPESS LAC (Luciano Mina -Forum brésilienne Economie solidaire) et de RIPESS Europe (Jason Nardi et Josette Combes), a permis de souligner l’importance pour le RIPESS LAC de mieux s’adapter au nouveau climat politique et social du continent, de renforcer sa présence dans le mouvement, de mieux approfondir et diffuser son travail et sa communication, et globalement, de s’ouvrir à de nouveaux réseaux et organisations tels que: Réseau brésilien d’éducateurs en ESS, la Red de fondos solidarios, la congregación del buen pastor, l’Université de Bahia, ainsi que des réseaux d’affaires.
Soulignons la participation active des collègues de COLACOT qui ont montré un intérêt à travailler ensemble. L’un des résultats de la réunion a été de proposer une nouvelle activité du RIPESS LAC dans le cadre du troisième Forum Social Mondial thématique de l’Économie Solidaire qui se tiendra en Juillet à Santa Maria, Rio Grande do Sul, au Brésil, en parallèle au XXV Salon international de la Coopération.
RIPESS LAC a également participé au lancement de la campagne pour un curriculum mondial de l’Économie Sociale et Solidaire, une initiative d’éducation à l’ESS dont le RIPESS est co-promoteur et avec qui notre groupe de travail initie des voies de collaboration. Les objectifs, la charte des principes, les outils pédagogiques et la cartographie nouvellement lancée ont été présentés.
Tout cela démontre l’importance pour le RIPESS LAC d’être présent dans les espaces internationaux, d’étendre les collaborations en partageant plus amplement leurs points de vue et en promouvant l’ESS comme un nouveau modèle de développement durable et inclusive, un modèle qui vise, au-delà de générer des revenus et des emplois, d’assurer “el buen vivir”.
Concernant le FBES (Fórum Brasileiro de Economía Solidaria), notre mouvement en a profité pour mobiliser sa base et a tenu une réunion élargie de son équipe nationale de coordination, avec la participation de plus de 120 personnes venant de vingt états brésiliens de divers segments de l’ECOSOL brésilien (entreprises, réseau national, gestionnaires, coopératives et autres membres d’ECOSOL). Ceci a permis de faire une analyse approfondie, collective et participative, de la situation au niveau national.
Ce fut aussi l’occasion de consolider le Secrétariat exécutif, qui sera désormais professionnel et centralisé à Brasilia (DF). Il a été également confirmé qu’il s’occupera du CEA (centre d’études et de conseil), en mettant l’accent sur la mobilisation et la communication (courrier, site, CIRANDAS, Facebook, etc.). IL a été décidé de tenir une prochaine réunion de la coordination exécutive au Forum Social Mondial Thématique d’ECOSOL et une réunion de coordination nationale en Décembre à Brasilia, avec l’organisation de la sixième assemblée plénière nationale de l’économie solidaire. Ce sera l’opportunité de mieux renforcer le FBES et le mouvement d’économie solidaire.
En ces temps de régression, le FBES quitte le FSM plus uni et mobilisé, conscient des défis qui se posent pour le mouvement ECOSOL et pour le peuple brésilien. DEHORS TEMER!!!
Luciano Mina – RIPESS LAC
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RIPESS LAC renforce son réseau au FSM 2018 de Bahia
5 de Abril de 2018, 11:31Afin de transformer la résistance en actions communes et de progresser dans la lutte, le RIPESS LAC a organisé au Forum Social Mondial 2018 (Salvador de Bahia, Brésil) la conférence : “Le mouvement de l’économie solidaire en Amérique latine et dans les Caraïbes: coopérer dans le réseau”.
L’intention était d’accroître la visibilité et l’impact du RIPESS LAC dans le mouvement de l’ESS en Amérique latine, renforcer les alliances et réfléchir aux alternatives à venir. Cette conférence, à laquelle a participé un public venant de sept pays (Colombie, Haïti, Chili, Venezuela, Nicaragua, Brésil, Espagne et France), des membres du RIPESS LAC (Luciano Mina -Forum brésilienne Economie solidaire) et de RIPESS Europe (Jason Nardi et Josette Combes), a permis de souligner l’importance pour le RIPESS LAC de mieux s’adapter au nouveau climat politique et social du continent, de renforcer sa présence dans le mouvement, de mieux approfondir et diffuser son travail et sa communication, et globalement, de s’ouvrir à de nouveaux réseaux et organisations tels que: Réseau brésilien d’éducateurs en ESS, la Red de fondos solidarios, la congregación del buen pastor, l’Université de Bahia, ainsi que des réseaux d’affaires.
Soulignons la participation active des collègues de COLACOT qui ont montré un intérêt à travailler ensemble. L’un des résultats de la réunion a été de proposer une nouvelle activité du RIPESS LAC dans le cadre du troisième Forum Social Mondial thématique de l’Économie Solidaire qui se tiendra en Juillet à Santa Maria, Rio Grande do Sul, au Brésil, en parallèle au XXV Salon international de la Coopération.
RIPESS LAC a également participé au lancement de la campagne pour un curriculum mondial de l’Économie Sociale et Solidaire, une initiative d’éducation à l’ESS dont le RIPESS est co-promoteur et avec qui notre groupe de travail initie des voies de collaboration. Les objectifs, la charte des principes, les outils pédagogiques et la cartographie nouvellement lancée ont été présentés.
Tout cela démontre l’importance pour le RIPESS LAC d’être présent dans les espaces internationaux, d’étendre les collaborations en partageant plus amplement leurs points de vue et en promouvant l’ESS comme un nouveau modèle de développement durable et inclusive, un modèle qui vise, au-delà de générer des revenus et des emplois, d’assurer “el buen vivir”.
Concernant le FBES (Fórum Brasileiro de Economía Solidaria), notre mouvement en a profité pour mobiliser sa base et a tenu une réunion élargie de son équipe nationale de coordination, avec la participation de plus de 120 personnes venant de vingt états brésiliens de divers segments de l’ECOSOL brésilien (entreprises, réseau national, gestionnaires, coopératives et autres membres d’ECOSOL). Ceci a permis de faire une analyse approfondie, collective et participative, de la situation au niveau national.
Ce fut aussi l’occasion de consolider le Secrétariat exécutif, qui sera désormais professionnel et centralisé à Brasilia (DF). Il a été également confirmé qu’il s’occupera du CEA (centre d’études et de conseil), en mettant l’accent sur la mobilisation et la communication (courrier, site, CIRANDAS, Facebook, etc.). IL a été décidé de tenir une prochaine réunion de la coordination exécutive au Forum Social Mondial Thématique d’ECOSOL et une réunion de coordination nationale en Décembre à Brasilia, avec l’organisation de la sixième assemblée plénière nationale de l’économie solidaire. Ce sera l’opportunité de mieux renforcer le FBES et le mouvement d’économie solidaire.
En ces temps de régression, le FBES quitte le FSM plus uni et mobilisé, conscient des défis qui se posent pour le mouvement ECOSOL et pour le peuple brésilien. DEHORS TEMER!!!
Luciano Mina – RIPESS LAC
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Deuxième rencontre européenne des médias indépendants et ESS
5 de Abril de 2018, 9:24Au cours de la 1ère rencontre lors du Congrès UniverSSE en juin 2017 à Athènes, le RIPESS Europe a sollicité la 2ème rencontre européenne « Médias indépendants, alternatifs et coopératifs et ESS » à Villarceaux (près de Paris) de plusieurs médias indépendants (presse écrite et électronique) venant de plusieurs pays d’Europe (voir la liste ici). L’intention de cette rencontre était de réfléchir à la façon de réunir au sein d’un réseau – informel pour l’instant – des médias qui partagent une vision commune de la déontologie du « faire savoir » et notamment la question centrale de l’indépendance à l’égard des grandes puissances économiques et des pouvoirs politiques, une vision alternative de l’économie et une façon démocratique et coopérative de travailler.
La session d’interconnaissance entre les participants a montré un certain nombre de similitudes ou de différences portant sur l’ancienneté par exemple : la moitié des médias présents existent depuis moins de 5 ans; à propos des contenus, certains ne produisent que des contenus papier, d’autres des vidéos, certains publient en plusieurs langues, d’autres en une seule, sous « creative commons » ou non, etc.
Le travail s’est déroulé selon la progression suivante : une première série d’ateliers dont les thématiques couvraient un large spectre de préoccupations communes englobant les formes de coopérations envisagées, les outils communs, les modèles commerciaux les entraves potentielles à la coopération, notamment la nécessité de gérer au mieux les contraintes de temps, les contenus qui peuvent circuler d’un média à un autre, la barrière de la langue, etc.
Le dernière partie a été consacrée à trois points essentiels :
- Le manifeste qui permet de constituer à la fois une charte d’adhésion et une communication sur la nature du réseau des médias alternatifs, sous forme de campagne pour souligner l’urgence de faire face à l’existence – ou la potentialité — d’une restriction de la liberté d’expression.
- Les modèles de développement incluant la recherche éventuelle de financements croisés.
- Le partage d’informations pour démultiplier leur diffusion et leur impact.
A partir de cette rencontre fondatrice, trois groupes de travail ont mis en chantier ces trois dimensions essentielles. Nous publierons régulièrement l’avancement des travaux et nous espérons que cette coopération à dimension européenne aura une portée significative, aussi bien pour la consolidation de chaque média que de l’avancée de la promotion de l’économie solidaire dans l’espace européen.
Article de Josette Combes et Jason Nardi, du RIPESS EUROPE
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Série de cinq webinaires sur l’économie solidaire et les coopératives
5 de Abril de 2018, 7:46Le projet Asian American Solidarity Economies présente une série de webinaires en cinq parties sur l’économie solidaire et les coopératives en ciblant les atouts et les besoins des communautés d’immigrants et de réfugiés d’origine asiatique.
Vous pouvez accéder aux contenus des derniers webinaires et nous vous invitons chaleureusement à vous joindre et partager les prochains wébinaires.
19 Mars 2018 – Introduction à l’économie solidaire
Les intervenantes ont présenté le cadre de l’économie solidaire, son histoire et ses pratiques, ainsi que des exemples d’expériences d’immigrants et de réfugiés américains d’origine asiatique.
Emily Kawano, US Solidarity Economy Network
Emily est la codirectrice de la Wellspring Cooperative Corporation qui favorise la création d’emplois communautaires à Springfield, MA. Elle est coordinatrice du Réseau d’économie solidaire des États-Unis, membre du RIPESS. Économiste de formation, Emily a été directrice du Centre for Popular Economics de 2004 à 2013. Auparavant, Emily a enseigné au Smith College.
Julia Ho, Solidarity Economy St. Louis
Julia est la fondatrice de Solidarity Economy St. Louis. Pendant le soulèvement de Ferguson en août 2016, elle a travaillé avec Missourians Organizing for Reform and Empowerment (MORE). Au cours des deux dernières années et demie, Julia a créé un réseau d’entreprises, d’organisations et d’individus qui luttent pour une économie juste et durable.
Accédez à des ressources complémentaires et regardez le livestream enregistré sur cette page
2 Avril 2018 – Introduction aux coopératives
Dans cette deuxième session, les intervenantes ont présenté les coopératives, ses principes et ses exemples, ainsi que l’écosystème coopératif.
Mai Nguyen, US Federation of Worker Cooperatives
Mai est membre du conseil d’administration de la Fédération américaine des coopératives de travail. Ils possèdent et exploitent une ferme biologique et étaient le spécialiste du développement coopératif au California Center for Cooperative Development. Maintenant, Mai est organisatrice de la National Young Farmers Coalition.
Anh-Thu Nguyen, Democracy at Work Institute
Anh-Thu est directrice de projets pour la Democracy at work Institute. Elle développe des marchés et des opportunités de collaboration entre les coopératives et les alliés intersectoriels, y compris le développement d’une chaîne de valeur dans les industries du textile et de la mode.
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21 Mai 2018 – Former des coopératives
Au cours de ce 3eme wébinaire, les intervenantes présenteront les étapes de la formation d’une coopérative, notamment pour décider de son entité juridique, des finances de la coopérative, de la gouvernance et de la prise de décision.
Ro McIntyre, Red Emma’s Cafe and Bookstore
Ro a cofondé la Baltimore Roundtable for Economic Democracy (BRED), offrant une assistance technique pour aider les coopératives à croître et à prospérer.
Annie Sullivan-Chin, A Bookkeeping Cooperative
Annie est conseillère certifiée DAWN, fournissant une assistance technique personnalisée dans tout le pays aux organisations détenues par les salariés et gérées démocratiquement.
Plus d’information ici.
24 Septembre 2018 – Se convertir en coopérative
Au cours de ce quatrième webinaire, les intervenantes discuteront des conversions d’entreprises en coopératives et de la façon dont les microentreprises existantes peuvent collaborer de façon coopérative.
Intervenantes:
- Shevanthi Daniel-Rabkin, Democracy at Work Institute
- Soyun Park, Micro Business Network
Plus d’information ici.
22 Octobre 2018 – Incubation de coopératives
Pour ce dernier wébinaire, les intervenantes discuteront de la façon d’incuber les coopératives en tant qu’organisation communautaire ou centre de travailleurs.
Intervenantes:
- Lan Dinh, Vietlead
- Lolita Andrada Lledo, Pilipino Workers Center
Plus d’information ici.
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Exploiter le potentiel de l’ESS pour les ODD
5 de Abril de 2018, 5:49L’Asia Solidarity Economy Council (ASEC) a organisé un atelier sur «L’économie sociale solidaire et les ODD, Exploiter le potentiel» lors du Asian Pacific People Forum on Sustainable development le 26 mars 2018 à l’Université Chulalongkorn, Bangkok, Thaïlande (voir le programme complet).
Environ 20 personnes de diverses organisations de la société civile venant de onze pays asiatiques se sont réunies à cette session modérée par Datuk Dr Denison Jayasooria, président de ASEC – RIPESS ASIA et Malaisien à l’Institut des études ethniques de l’Université nationale de Malaisie (UKM). Dans son discours d’ouverture, il a souligné les liens clairs entre les concepts de l’ESS et les valeurs fondamentales des Objectifs du Développement Durable – ODD (citoyens, prospérité, planète, paix et partenariats). Il a noté qu’il y aurait une discussion théorique sur les ODD ainsi que des études de cas spécifiques à propos de l’ODD 11 portant sur le secteur informel dans les villes, ainsi que l’ODD 15 sur les communautés rurales et forestières.
Le Dr Ben Quinones, ancien président de l’ASEC, s’est penché sur les cinq grands principes de l’ESS, à savoir la gouvernance socialement responsable, l’édification des valeurs ethniques, le développement social et enfin la durabilité économique et financière. Il a illustré ces principes en utilisant un cas concret d’une entreprise communautaire des Philippines. Il s’est également penché sur un certain nombre d’idées sources de débats de fond, telles que la coopération face la concurrence, le respect pour tous face aux privilèges de quelqu’uns, la diversité face à l’uniformité et enfin les gens face aux profits. Un certain nombre de participants souhaitaient une meilleure compréhension des similitudes et différences entre le social business, l’entreprise sociale et l’entrepreneuriat social avec l’économie solidaire. Dr Ben a expliqué qu’il y avait une similitude sur la question de faire des affaires mais pas pour obtenir de profits personnels, et que la dimension de solidarité incluant la participation directe de la communauté dans la prise de décision et la distribution des richesses était une valeur clé. Il a également souligné la dimension de la chaîne de valeur ainsi que les aspects territoriaux de l’ESS.
Mme Poonsap Tulaphan (Homenet Thailand) a souligné comment le secteur informel de la ville de Bangkok s’est organisé à travers une société de membres pour améliorer les entreprises travaillant à domicile. Ces membres travaillent à l’amélioration des normes du travail et essayent d’influencer les politiques publiques liées au travail. Ils ont 5000 membres Homenet et collaborent avec 10000 travailleurs informels, y compris 500 travailleurs migrants.
M. Mohan Lal Dangi (Prayatna Samiti, Inde), a partagé la lutte des agriculteurs marginaux et des populations tribales dans 120 villages avec plus de 50000 personnes impliquées dans ce projet. Ils travaillent sur les terres communales car beaucoup sont sans terres. Ils encouragent également le travail dans des groupes d’entraide avec la mobilisation de 3000 femmes. Ils cherchent à faire en sorte que les femmes aient une place dans les réunions du village et que leurs voix soient entendues. Un obstacle majeur auquel ils sont confrontés est celui des prêteurs d’argent. De fait, les groupes d’entraide cherchent à briser cette servitude socio-économique. Il a positivement remarqué qu’avec la promulgation de la Forest Right Act de 2006, ces personnes ont désormais accès à la forêt, ce qui leur a été précédemment refusé. Plus de 2 000 personnes ont maintenant obtenu des permis pour entrer dans la forêt et profiter des produits forestiers communautaires.
M. Gomer Padong (Philippines Social Enterprise Network) a présenté le projet de loi sur l’entrepreneuriat social en cours de délibération au Congrès philippin. Cela a fourni un espace aux organisations de la société civile pour participer et débattre activement sur les enjeux et la consolidation du travail mené par les entreprises sociales qui visent un développement économique durable. La politique publique est une dimension clé du travail de plaidoyer, afin que le gouvernement reconnaisse le tiers secteur et s’assure que ces entreprises alternatives soient bien réglementées et soutenues.
Dr. Denison Jayasooria (Malaisie) a mis en évidence l’économie villageoise des communautés forestières de Rungus à Gumantong Hill, Kudat, Sabah, Malaisie. Le département forestier a remis 590 hectares de forêt aux 13 villages situés au pied de la colline pour engager un projet de foresterie communautaire. Les dirigeants locaux ont formé un comité inter village. Ils assurent maintenant la conservation, la prévention du braconnage et le vol de bois. Ils entreprennent également des activités sociales respectueuses des forêts telles que l’escalade guidée et l’étude de la biodiversité, l’élevage des abeilles dans la forêt pour le miel sauvage ainsi que des projets d’écotourisme. La conservation et la production économique sont donc gérées par les communautés locales de manière durable.
La discussion de deux heures a représenté un temps de partage bénéfique puisque ce workshop a permis de passer de la définition des problèmes aux solutions illustrées par ce que font les gens « ordinaires » en Asie pour changer leur situation et leur destin. Tous ces citoyens ont fait preuve d’une grande résilience et créent de la richesse depuis une base communautaire. Il est toutefois nécessaire que les institutions publiques reconnaissent que ces personnes ne sont pas des assistés sociaux et des bénéficiaires passifs de dons, mais travaillent dur pour créer des économies alternatives justes et équitables, en partageant le fruit de leur travail ainsi que les gains générés.
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Les défis du nouveau Réseau des Parlementaires de l’ESS au Cameroun
4 de Abril de 2018, 8:08Fruit du travail de collaboration entre le RESSCAM (Réseau Nationale de l’Economie Sociale et Solidaire du Cameroun) et les parlementaires, un Réseau des parlementaires de l’Economie Sociale et Solidaire (the KEY) a vu le jour en novembre 2017*. C’est une avancée importante pour l’ESS au Cameroun, dont il faut à la fois nous féliciter et prendre soin de veiller à ce que son travail encourage tous les acteurs de l’ESS sur le terrain.
Parmi les nombreux défis que présente le visage actuel de l’ESS au Cameroun, il s’agit pour ce jeune réseau de s’assurer en premier lieu que l’Economie sociale et Solidaire soit bien intégré dans les politiques publiques au Cameroun.
En ce qui concerne les textes qui encadrent l’économie sociale, le réseau des parlementaires de l’ESS devra garantir que la loi sur l’ESS en préparation et longtemps attendue, ne sera pas un frein aux initiatives déjà existantes, telles les tontines (voir cet article), les groupes d’entraide, etc. Ces organisations pour la plupart incluses dans le registre du secteur informel, réalisent des activités économiques considérables et sont à cet effet, pourvoyeuses d’emplois et mobilisatrices de ressources à moindre coût au Cameroun.
Par ailleurs, le Réseau « The Key », devra s’assurer de l’accélération du processus de décentralisation par le biais de la promotion des entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire dans les communes. L’un des principes de l’ESS étant l’ancrage des activités au niveau local, l’ESS a un rôle important à jouer dans le processus de décentralisation au Cameroun. Cela devrait permettre à chaque commune de faire des choix de stratégie de lutte contre la pauvreté dans une approche participative, en tenant compte de ses propres spécificités, de son environnement, de son potentiel, de sa culture et de ses contraintes.
Ce réseau devra veiller à l’harmonisation des programmes de promotion de l’ESS pendant les sessions budgétaires. Cela signifie de s’assurer que les ressources soient judicieusement utilisées pour favoriser le développement de L’ESS, et par conséquent, améliorer de manière significative et concrète le niveau de vie des populations.
Le fait que le réseau « THE KEY » soit à la création dirigé par une femme, l’honorable Marlyse Bell, qui de surcroit est promotrice d’une mutuelle de santé bien connue, est un atout car au Cameroun, les femmes font partie des acteurs principaux de l’ESS eu égard à la place qu’elles occupent dans l’économie informel. Il est de bon ton qu’elles prennent le leadership dans les instances de prise de décision de l’ESS.
* Le Réseau a été créé par le Président de l’Assemblée Nationale du Cameroun, par Arrêté Présidentiel N0 2017/11/AP/AN du 16 Novembre 2017.
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