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Economia Social Solidária no mundo

20 de Agosto de 2013, 7:33 , por daniel tygel - | No one following this article yet.
Notícias da economia social solidária recolhidas da RIPESS - Rede Intercontinental de Promoção da Economia Social Solidária, que por sua vez agrupa notícias de mais de 60 sites web nos 5 continentes. Site: http://ripess.org.

Premier séminaire de test SolidBase en République tchèque

1 de Abril de 2019, 11:09, por RIPESS

Jana Kožnarová, d’Urgenci – Le Réseau international pour l’agriculture soutenue par la communauté, explique le dialogue établi lors du séminaire « Comment gérer un CSA », le premier des quatre prochains séminaires de test du projet européen « SolidBase – Éducation à la viabilité financière pour un système alimentaire solidaire ».

Écrit parana Kožnarová, AMPI et Urgenci.

« Comment gérer un CSA » était le nom du premier des quatre prochains séminaires de test du projet européen « Éducation à la viabilité financière pour un système alimentaire solidaire », où nous cherchons de nouveaux moyens de soutenir l’autosuffisance financière des systèmes alimentaires solidaires, notamment l’agriculture soutenue par la communauté (CSA).

Au cours du séminaire, nous nous sommes familiarisés avec les processus de gestion et de prise de décision qui peuvent avoir lieu avec le CSA. Nous nous sommes concentrés sur les différentes options de statut de groupe (formel ou informel), tant pour le début que pour la transition possible pendant le fonctionnement de CSA. Nous avons travaillé sur les rôles au sein de CSA, nous les avons évalués et nous avons cherché des façons d’apprendre à les déléguer. Nous avons créé un calendrier pour toute l’année, décrit et structuré les activités clés de la saison. L’ensemble du séminaire était basé sur des exemples de bonnes pratiques nationales et internationales. Le séminaire a réuni 15 participants dans toute la République tchèque, avec un nombre équilibré d’agriculteurs et de coordonnateurs de CSA.

Et qu’est-ce que les participants ont appris ? Par exemple, ils ont appris à propos de l’Association AMPI et de ce que c’est que d’être coordinateur CSA en République Tchèque. Ils ont pris connaissance des résultats de la recherche européenne dans le cadre du projet « Solid base ». Les possibilités de participer au projet EATingCraft et ce qu’il peut apporter aux initiatives alimentaires et aux agriculteurs. Une carte leur a également été présentée, où l’on peut trouver les initiatives existantes du CSA et les éco-agriculteurs auxquels on peut s’adresser pour mettre en place un CSA. Enfin, ils ont pris connaissance d’autres initiatives alimentaires en cours en République tchèque, telles que le magasin fédéral Obživa, l’association Hojnost et le marché alimentaire local Polopo.

Ce premier événement a été suivi, le 30 mars dernier, d’un deuxième séminaire d’essai intitulé « Comment planifier financièrement le CSA ». Cette fois, nous sommes allés à Ostrava ! Là, l’accent a été mis sur la façon de mieux gérer financièrement votre initiative. Le séminaire a principalement porté sur le partage d’exemples pratiques, d’expériences et de discussions. Nous nous sommes concentrés sur le temps et la planification financière de la CSA. Nous avons montré des exemples d’organisation et de budget de quelques CSA spécifiques. Nous avons également présenté l’IPMB en tant qu’organisme-cadre pour le développement de CSA dans notre pays et notre intention de créer un réseau national d’initiatives de CSA. Nous avons également présenté les résultats de la recherche européenne dans le cadre du projet « Solid base ».

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L’ESS avec perspective de genre

8 de Março de 2019, 9:32, por RIPESS

Pour cette Journée Internationale des Droits des Femmes du 8 mars, le groupe de travail Femmes et ESS du RIPESS, en collaboration avec Quartiers du Monde, publie cet article sur comment la perspective de genre permet de questionner et transformer les rapports de pouvoir au sein de l’ESS.

Une activité économique sociale et solidaire ne remet pas en question de facto les rapports de domination de genre. Le fait qu’une activité économique soit menée par une femme ou par un groupe de femmes ne signifie pas systématiquement que les rapports de pouvoir de domination et de subordination entre hommes et femmes, et entre femmes elles même soient remises en question.

L’Économie Sociale Solidaire (ESS) doit contribuer à l’émergence d’un modèle de développement basé sur des valeurs d’équité, de justice, de transparence et de solidarité, pourtant même si les femmes représentent plus de 70 à 80% de la main d’œuvre en ESS, tant comme fondatrices d’entreprises, administratrices, salariées et bénéficiaires, l’égalité entre les femmes et les hommes n’est pas acquise notamment au niveau de la gouvernance, en matière d’équité salariale, de diversité de choix et ou d’accès aux ressources économiques et politiques.

L’ESS (comme processus qui amène une communauté à se réunir autour d’une activité économique) promeut des valeurs de solidarité, mais ne remet pas en question les rapports de pouvoir entre les femmes et les hommes, reste aveugle aux réalités, besoins, envies et obligations différenciés des femmes et des hommes.

Déjà au début des années 2000, les critiques féministes reprochaient à la vision dominante de l’ESS d’invoquer des raisons d’efficacité pour accepter des stratégies plus pragmatiques, qui accordent plus de place à la dimension économique qu’à la finalité sociale dans la conception et le développement des initiatives, donnant ainsi la priorité à des initiatives à caractère entrepreneurial.  Elles questionnaient déjà la capacité de l’ESS de développement des emplois de qualité pour les femmes.

D’autre critiques plus sévères s’inquiétaient non seulement de la faible préoccupation pour la reconnaissance du travail des femmes, mais que l’ESS entrainerait « un partage de la pauvreté plutôt qu’un partage de la richesse. »  Femmes de terrain et chercheures étaient nombreuses à affirmer que le processus d’institutionnalisation secondariserait la manière des femmes de concevoir l’économie et dépouillerait le projet de son potentiel de transformation.

Finalement, plusieurs concluaient que l’ESS représentait un recul pour le mouvement féministe et entreprirent un repli défensif pour éviter une plus grande précarisation économique des femmes et des groupes de femmes.  Pour la majorité des femmes impliquée dans le débat, il ne s’agissait par de claquet la poste des instances de concertation et de structuration, mais d’occuper plus et mieux le terrain et possiblement de façon plus contestataire, dans le but de défendre les intérêts des femmes et d’obtenir la reconnaissance de leur travail rémunéré ou non.

 

Intégrer la perspective de genre aux processus d’ESS en tant que méthodologie, permet de questionner et de transformer les rapports de domination/pouvoir, ainsi que les inégalités construits dans le modèle économique dominant (patriarcal et capitaliste), reproduits et renforcés dans le monde du travail. Ainsi, intégrer la perspective de genre dans l’ESS permet de comprendre les mécanismes du patriarcat et leur impact dans la vie quotidienne des femmes et des hommes sans pour autant proposer des nouveaux postulats, intégrer la PG à l’ESS permet de lever les freins que rencontrent les femmes dans leur processus d’autonomisation socio-économique.

L’ESS sans perspective de genre non seulement ne cherche pas à déconstruire les inégalités de genre existantes mais ignore aussi nombre de composantes qui structurent et reproduisent le système patriarcal : la division sexuelle de la gouvernance et du travail, les violences faites aux femmes, les masculinités hégémoniques etc., alors que le principal mécanisme du patriarcat est d’établir des rapports de pouvoir et de domination entre femmes et hommes, entre femmes et entre hommes.

Pour la création/consolidation des initiatives entrepreneuriales sociales et solidaires avec perspective de genre qui renforcent le pouvoir d’agir des femmes, il est important de disposer des outils adaptés qui permettent d’interroger la situation (et facilitent l’analyse) des femmes dans tous les domaines (formation/instruction, santé, vie familiale, appui de l’entourage, organisation…) et les différents espaces (privé et public) de leur vie ; ainsi qu’un accompagnement technique.

Intégrer la perspective de genre dans l’accompagnement à l’entreprenariat social et solidaire nécessite une stratégie globale qui se décline par des mécanismes concrets et situés tant dans le fonctionnement de l’entreprise que dans son positionnement politique (dans son contexte socio-économique) afin de veiller aux places des femmes et des hommes, à leur autonomisation socio-économique et leur évolution équitable au sein de l’entreprise.

Les entités de Femmes du Monde ont aussi affirmé que le défi de l’ESS avec perspective de genre était d’analyser les hiérarchies et les inégalités de genre, afin de reconnaître et visibiliser les tâches de protection et de soins (care) assumées par les femmes, tâches qui sont pourtant essentielles aux besoins de leurs familles, des sociétés et du capital.

Si nous voulons que les initiatives d’ESS des femmes soient de réels vecteurs d’émancipation, certaines conditions sont à atteindre:

  • la reconnaissance à sa juste valeur de la contribution des femmes au développement social et économique tout en demeurant sensible aux différences pertinentes de la condition des femmes.
  • la sensibilisation à la communauté, aux intermédiaires en développement d’initiatives ESS, aux réseaux ESS, aux partenaires et investisseurs de l’ESS à l’importance de documenter et communiquer les effets différenciés rencontrés par les femmes et les hommes en ESS afin de favoriser l’ajustement des pratiques.
  • la réalisation d’un état des lieux et d’études approfondies sur la place des femmes dans l’ESS (avec des données sexo-spécifiques, des données qualitatives…) ainsi que la mise en place d’outils de suivi des impacts intégrant la perspective de genre.
  • la mise en oeuvre de mesures d’“action affirmatives” pour les initiatives d’ESS portées par des femmes (concernant les mécanismes de financement, des dispositifs d’accompagnement adaptés…).
  • l’abolition de la division sexuelle du travail, la reconnaissance du travail invisible des femmes et la disparition des ghettos d’emplois.
  • la pleine et égale participation aux lieux de pouvoir et de développement.
  • la mise en oeuvre de politiques volontaristes en termes d’égalité femmes-hommes (sur la parité, l’égalité salariale, les carrières, les temps sociaux…) dans les structures d’ESS, par la formation de ses acteurs, par des politiques incitatives etc.
  • la sensibilisation contre les stéréotypes de genre et les pratiques discriminatoires dans les différentes espaces de l’ESS.
  • le renforcement de la perspective de genre dans les plaidoyers et l’agenda des acteurs de l’ESS.
  • l’outil de lutte contre la pauvreté et l’exclusion tout en permettant de répondre aux besoins des femmes qui ne sont pas comblés par l’économie marchande.

Les accords du réseau concernent pour le moment la mise en oeuvre d’activités transformatrices qui permettent d’avancer vers un objectif de justice sociale, par des espaces de formation, la mise en réseau, le partage équitable du pouvoir et des richesses des collectifs. L’accent est aussi mis sur une vigilance à l’encontre des violences et des attitudes de domination de genre, quelles que soient leurs formes, ainsi que sur la répartition juste et équilibrée des tâches (y compris reproductives) entre les membres, femmes et hommes.

Intégrer la perspective de genre à l’ESS a pour but de transformer la perception, l’action et l’impact de ce modèle sur la vie des femmes, de questionner et transformer les relations de pouvoir entre hommes et femmes et entre les femmes entre elles, de faire de leurs initiatives économiques un espace d’empowerment pour renforcer leur pouvoir d’agir.

Le pari du réseau est de transformer les relations de pouvoir et les rôles assignés par le patriarcat aux femmes et aux hommes, d’adapter une filière économique qui permette aux femmes d’augmenter leurs  autonomies (économique, politique et social) en reconnaissant et revalorisant revalorise leur travail (de production et de reproduction).

L’ESS avec perspective de genre est une méthodologie de travail qui intègre aux valeurs et pratiques de l’ESS, des questionnements sur l’égalité de genre à toutes les étapes de la création d’une activité d’ESS. Elle conserve la volonté de rupture avec le capitalisme des principes de l’ESS et lui amène des réflexions et concepts de l’économie féministe.

Écrit par le groupe de travail « Femmes et ESS » du RIPESS et Quartiers du Monde.

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Les travaux de l’Observatoire de l’égalité femmes-hommes en France

7 de Março de 2019, 14:53, por RIPESS

Le Mouvement pour l’Économie Solidaire (MES) et l’Union fédérale d’intervention des structures culturelles (UFISC), membres du RIPESS Europe, participent aux travaux de la Commission égalité femmes-hommes du Conseil Supérieur de l’ESS .

Dans ce cadre l’Observatoire de l’égalité femmes-hommes dans l’ESS développe différents axes d’action qui sont les suivants :

  • Guide d’amélioration continue des bonnes pratiques : poursuite du travail engagé depuis quelques mois sur la création d’un outil de mobilisation et d’accompagnement des réseaux de l’ESS à la prise en main du guide d’amélioration continue des bonnes pratiques.
  • Accompagnement de la Commission égalité femmes-hommes du CSESS sur la production d’une note de recommandations pour l’intégration de l’égalité femmes-hommes dans le pacte de croissance. On note par exemple parmi les préconisations formulées par la commission égalité femmes-hommes du CSESS, la pérennisation de l’observatoire de l’égalité femmes-hommes dans l’ESS.
  • Réalisation d’un autodiagnostic du réseau des CRESS : lancement opérationnel d’un autodiagnostic du réseau des CRESS sous la forme d’un questionnaire en ligne sur la parité dans les instances de gouvernance, l’égalité professionnelle et l’intégration de l’égalité dans les activités des CRESS. Les résultats pourront être exploités pour le 8 mars 2019.
  • Soutien à l’événement du 8 mars organisé par le Haut-Commissariat à l’ESS et à l’innovation sociale.

L’observatoire a réalisé un état des lieux de l’égalité femmes-hommes dans l’ESS qui sera présenté le 8 mars au cours d’un événement organisé par le Haut-Commissariat à l’ESS et à l’innovation sociale au Ministère de la Transition écologique et solidaire.

L’observatoire organise sa prochaine soirée le mardi 26 mars. Cette soirée permettra de présenter et distribuer l’état des lieux et d’échanger sur d’autres outils ou travaux réalisés par des structures de l’ESS (guide de l’Udes, travaux de la manufacture coopérative, etc.)

La poursuite des travaux sera consacrée  à la thématique « Égalité femmes-hommes dans l’ESS : quel état des lieux ? quels outils pour agir ?

L’étude sur la parité sera composée d’une partie quantitative regroupant les chiffres sur le sujet et d’une partie qualitative présentant les initiatives et bonnes pratiques qui ont permis d’atteindre la parité dans certaines organisations. Un groupe de travail ad hoc sera mobilisé dans les prochaines semaines pour contribuer à cette étude, valider les attentes et le plan ainsi que les questionnaires réalisés pour faire remonter des données.

Enfin un des prochains chantiers de l’observatoire sera la mise en ligne d’un centre de ressources sur l’égalité femmes-hommes dans l’ESS sur le site du Comité National des Chambres Régionales de l’ESS.

Plan de l’étude

1. UNE MIXITE DURE A TROUVER-L’ESS, parce qu’elle porte en premier lieu des secteurs dits très « féminins», a du mal à gagner en mixité.
2. DES CONDITIONS DE TRAVAIL PLUS PRECAIRES POUR LES FEMMES-L’ESS, parce qu’elle joue un rôle important d’insertion soutient des emplois spécifiques, parfois plus précaires.
3. UN PLAFOND DE VERRE QUI RESISTE-L’ESS, comme le reste de l’économie, n’échappe pas au plafond de verre, rendu plus fort dans certaines organisations ou certains secteurs.
4. DES INEGALITES QUI SE RETROUVENT AUSSI DANS LES SALAIRES-Des inégalités qui découlent globalement de l’emploi des femmes dans l’ESS, plus précaire et avec des évolutions de carrière plus contraintes.
5. EGALITE FEMMES-HOMMES ET TERRITOIRES, DES ENJEUX SPECIFIQUES?

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EN DIRECT: La VIIe Réunion de l’ALC sur l’économie sociale et solidaire

26 de Fevereiro de 2019, 16:16, por RIPESS

Cette semaine, du 27 février au 2 mars, se tient la VIIe Rencontre latino-américaine et caribéenne d’économie sociale et solidaire (ELACESS VII).

Grâce aux organisateurs de l’événement RIPESS LAC, REDESS et l’Université du Costa Rica, vous pouvez suivre plusieurs sessions en direct depuis ici.

Le streaming en direct

Les heures indiquées sont en heure locale costaricaine CST (UTC -6h). Toutes les sessions seront en espagnol.

Mercredi 27 février

 

09:00 – 09:45 am
Inauguration

11:30 – 12:15 am
Les facteurs qui déterminent la sénilité du capitalisme mondial et favorisent l’émergence d’une nouvelle société basée sur l’ESS.

12:15 – 1:00 pm
Crise de la sénilité et conflit sur le contrôle des biens communs et publics entre travailleurs et capitalistes.

2:00 – 2:45 pm
La robotisation ou l’automatisation du travail, le déplacement des travailleurs et leur rôle en tant que sujet de la transformation du capitalisme.

Jeudi 28 février

 

08:45 – 09:30am
Les crypto-monnaies et les monnaies sociales, comme potentiels pour l’ESS et réponse à la libération des économies et au renforcement de la souveraineté des territoires et des peuples de l’ALC.

11:30 – 12:15 am
Contributions de l’économie féministe dans la construction de l’ESS comme propositions transformatrices.

03:00 – 03:50
Contributions de l’économie écologique à la construction de l’ESS en tant que propositions transformatrices.

Vendredi 1er mars

 

11:30 – 12:30 am
Panels simultanés sur la souveraineté alimentaire et l’autogestion.

Pour plus d’information

La VIIème Réunion de l’ESS d’Amérique latine et des Caraïbes se tient cette semaine au Costa Rica

Page web de RIPESS LAC

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La VIIème Réunion de l’ESS d’Amérique latine et des Caraïbes se tient cette semaine au Costa Rica

25 de Fevereiro de 2019, 15:56, por RIPESS

La VIIème Rencontre latino-américaine et caribéenne sur l’économie sociale et solidaire (ELACESS VII) se tiendra à San José, Costa Rica, du 27 février au 2 mars de cette année.

Des représentants d’entités sociales et d’organisations qui travaillent dans la défense, la production et la reproduction des économies : solidarité, écologie et féminisme ; commerce équitable, autogestion des biens communs, souveraineté alimentaire, bien vivre et autres expressions de promotion d’une économie transformatrice, axée sur les personnes et la nature, le capital et l’extractivisme, seront présents à cet événement.

L’ordre du jour comprend des discours-programmes prononcés par des spécialistes invités tels que : Euclides Mance, Blanca Ma. Muinster, Henry Mora, Marcos Arruda et Wim Dierckysens, tables rondes et sessions plénières, visant à s’accorder sur des actions de construction et d’articulation pour la promotion de l’Économie Sociale Solidaire sur le continent, dans lesquelles RIPESS LAC et RIPESS Intercontinental ont un impact.

La tâche d’organisation et de logistique est partagée par le Réseau ESS du Costa Rica, l’Université de San José et l’Institut d’économie associative de la République dominicaine IDEAC, a informé le Secrétaire exécutif du RIPESS LAC, Nicolás Cruz Tineo.

Suivi de l’événement en ligne

Vous trouverez toutes les informations sur l’événement sur le site du RIPESS LAC.

D’autre part, sur le site Internet du RIPESS Intercontinental, nous diffuserons l’événement en streaming, grâce à la couverture de l’Université du Costa Rica.

Enfin, nous mettrons à jour les nouvelles sur notre page Facebook et sur le compte Twitter @Ripesstwit.

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Rejoignez le FSM 2020 des Économies Transformatrices

11 de Fevereiro de 2019, 13:35, por RIPESS

Écrit par Marion Pouzoulet. Facilitation Internationale FSM 2020.

Dans cette nouvelle sur le Forum social mondial des économies transformatrices 2020, vous trouverez des informations sur les différents types de participation, sur la manière de s’impliquer dans le processus de convergence translocale, de faire entendre votre voix depuis toutes les parties du monde, et enfin découvrir les étapes à venir.

Pour rappel, le Forum Social Mondial des Économies Transformatrices se tiendra à Barcelone en 2020. L’événement – et en particulier la préparation de l’événement – se veut un grand pas en avant dans la connexion et l’implication des mouvements et des pratiques transformatrices qui sont en train de changer le système économique dans leurs communautés partout dans le monde. Plus qu’un autre monde est possible, nous affirmons qu’« un autre monde existe déjà », et qu’il est fait par différentes visions pratiques des mouvements altermondialistes et par de longues traditions historiques renouvelées comme le coopérativisme et les économies communautaires.

Le Forum propose de commencer par 4 axes de mouvements convergents : Économies féministes et perspective de genre ; Mouvement Agroécologique et Souveraineté Alimentaire ; Biens communs naturels, urbains, de la connaissance et numériques ; et Économies Sociales Solidaires (incluant commerce équitable, coopérativisme et finance éthique).

Pas à pas, l’objectif principal est de reconnaître les complémentarités et les objectifs communs, afin de converger pour apporter des réponses aux défis mondiaux que nous aurons choisi de relever ensemble. Les dimensions transversales des politiques publiques, de l’éducation et de la recherche ont déjà commencé à émerger et d’autres seront définies au cours du processus.

Du 5 au 7 avril 2019, une grande réunion préparatoire se tiendra à Barcelone. Avec des représentants des différents mouvements, des réseaux et organisations locaux et internationaux, l’objectif sera de discuter et de valider la gouvernance et le processus du Forum, sa méthodologie de travail et les objectifs spécifiques pour le Forum 2020. Pour cette rencontre, l’équipe opérationnelle du Forum est en train de cartographier les organisations pour les inviter à participer à cette première phase. Nous comptons sur vous pour continuer à apporter les contributions des organisations / mouvements / réseaux de chaque continent et des secteurs clés pour rejoindre ce processus de convergence.

Ce que tout le monde se demande : comment participer ? Participer au forum n’est pas seulement être invité à la réunion de travail d’avril 2019 ou assister à l’événement au printemps 2020. La partie la plus importante est le processus en cours et il existe de nombreuses façons d’y contribuer :

 

  • Participer aux espaces de convergence des Économies Transformatrices : celles-ci ont commencé à s’organiser et à travailler, principalement depuis Barcelone pour le moment ; leur objectif principal est maintenant de cartographier les acteurs (organisations, réseaux, mouvements) à impliquer dans le processus, et de commencer à définir des objectifs pour les réunions 2019 et 2020. Chaque espace aura un facilitateur local et un (ou plusieurs) facilitateur(s) international(s). L’interaction se fera principalement par le biais d’une plateforme en ligne, qui sera bientôt lancée.
  • Convergences locales : ce sont des dynamiques territoriales qui rassemblent les différentes approches pour transformer les économies, qui décident de travailler ensemble pour favoriser leur participation et leur contribution au processus du Forum.
  • Le Comité de promotion internationale : c’est le lieu de rencontre des grands réseaux internationaux qui font la promotion des économies transformatrices. Le RIPESS dirige cet espace pour cette phase de lancement, en établissant des contacts avec les différents mouvements et en évaluant ensemble le meilleur moment pour s’impliquer dans le processus et avec quel rôle.

 

Afin de donner des orientations plus détaillées, très bientôt le Comité Organisateur publiera un  » infopack  » sur ce Comité de Promotion Internationale avec son rôle et son organisation. De façon plus générale, ce document peut être considéré comme la base de l’information sur la gouvernance et la participation au processus du forum

Les convergences locales à Barcelone sont impatientes d’échanger avec les dynamiques similaires dans d’autres territoires et avec les mouvements internationaux. Le forum appelle à la diversité des réseaux, des mouvements et des initiatives qui s’identifient comme des pratiques transformatrices à se joindre au processus.

Visitez : www.transformadora.org, suivez la page Facebook et le compte Twitter, ou abonnez-vous à la newsletter.

N’hésitez pas à contacter l’équipe de travail à hola@tranformadora.org et ils vous proposeront la meilleure façon de participer.

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Rencontre annuelle du RIPESS 2018 à Bilbao

17 de Dezembro de 2018, 19:02, por RIPESS

Écrit par Laure Jongejans. Secrétaire Exécutive du RIPESS.

Les membres du Conseil d’Administration du RIPESS se sont réunis à Bilbao les 4 et 5 Octobre après leur participation au Forum du GESF2018 de Bilbao portant sur les collaborations entre acteurs publics et organisations de l’ESS. Ils ont été chaleureusement accueillis par le réseau basque de l’ESS (REAS Euskadi) et la Mairie de Bilbao.

Au-delà du travail sur la stratégie du RIPESS Intercontinental et la prise de décisions, cette rencontre annuelle est également une rencontre humaine, après l’année passée à échanger par les moyens virtuels; et c’est donc aussi l’occasion de prendre le temps, de resserrer des liens, de connaitre les nouvelles personnes déléguées, de mieux se comprendre, etc.

Cette rencontre a également accueilli des invités à certains moments, à savoir notamment Carlos Askunze, Coordinateur du REAS Euskadi, et Mme Laurence Kwark, Secrétaire Générale de l’Association GSEF, un de nos membres internationaux.

Pour rappel le CA du RIPESS est constitué de deux personnes déléguées par les cinq différents réseaux continentaux ainsi que de deux sièges pour des réseaux sectoriels de l’ESS, comme par exemple Urgenci dans le domaine de l’agriculture soutenue par les communautés.

Certaines décisions clés ou projets phares ont été discutés, à savoir notamment :

  • La poursuite de nos actions coordonnées de plaidoyer international, tant sur la co-construction de politiques publiques favorables à l’ESS, que sur l’Agenda 2030 de l’ONU en partant du principe que l’ESS représente un acteur incontournable pour leur mise en œuvre localement, notamment dans une approche de Développement local
  • La confirmation de l’importance d’accélérer les convergences de mouvements de la société civile et des formes d’économies partageant nos valeurs et notamment celle d’œuvrer pour une transformation du système socio-économique prédominant, d’apporter des réponses aux grands défis mondiaux. Un des principaux objectifs est de construire ensemble un Agenda Mondial inclusif à partir du local. C’est ainsi que le RIPESS a lancé en collaboration avec les réseaux membres espagnol et catalan, un appel à convergence avec pour aboutissement un Forum Social Mondial sur les Economies Transformatrices en 2020 à Barcelone. Ce processus est en train de prendre forme avec une équipe dédiée aux articulations et préparatifs.
  • Inter-coopérer sur des projets spécifiques entre réseaux de l’ESS de pays de différents continents : par exemple sur l’ESS avec perspective de genre (préparation d’un projet de renforcement des capacités de réseaux pilotes dans ce sens), sur les échanges de pratiques pour une co construction de politiques publiques favorables, notamment au niveau local et des villes, etc.
  • La mise en valeur de SocioÉco.org en tant que site de référence du RIPESS en matière documentaire et matériaux de communication sur l’ESS

Au niveau de notre gouvernance, les délégués ont rediscuté la gouvernance actuelle pour se préparer à l’adhésion de nouveaux réseaux internationaux ou à de nouveaux partenariats sectoriels.  L’adhésion prochaine d’un nouveau membre international (INAISE, Association internationale des investisseurs en économie sociale) a été approuvée, ainsi que l’intégration d’une nouvelle organisation afin de représenter  la région d’Océanie (le réseau NENA), et la perspective de la signature d’un nouveau partenariat sur la thématique de Genre et ESS (avec l’organisation Quartiers du Monde). Le réseau membre asiatique, ASEC, a pour sa part, renforcé sa présence au CA du RIPESS (un délégué supplémentaire) dans l’optique de représenter l’envergure géographique du continent, entre le Sud, l’Est et le Sud Est asiatique.

La Communication du RIPESS promet par ailleurs une accélération avec la prise de fonction de Gabriel Boichat en tant que nouveau chargé de communication. Il devra faire une de ses missions principale la mise en valeur de la diversité des expériences locales des membres des membres du RIPESS, ainsi que des collaborations des différents continents autour du plan d’action RIPESS. Enfin, une décision a été prise de réunir tous les sites web des membres au sein de celui du Ripess intercontinental , ce qui permettra d’utiliser une grammaire et une sémantique commune, des économies d’échelle et une meilleure intercommunication. Les photos prises et vidéos tournées à l’occasion de cette rencontré annuelle ont d’ailleurs marqué le lancement de son travail de “reporter intercontinental de l’ESS”.

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Démarrage du processus de convergence vers le FSM Barcelone 2020 des économies transformatrices

17 de Dezembro de 2018, 19:00, por RIPESS

Les 5, 6 et 7 avril se tiendra à Barcelone la première rencontre mondiale préparatoire à la confluence.

Écrit par Laie Vidiella Hernàndez. Responsable communication FSMET.

Le Forum Social Mondial des Economies Transformatrices est un processus de convergence des différents mouvements d’économies alternatives présents dans différentes parties du monde, tant au niveau local qu’international, que nous appelons économies transformatrices, promu par le RIPESS (Réseau Intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire), REAS (Réseau des réseaux d’économie alternative et solidaire d’Espagne) et XES (Réseau d’économie solidaire de Catalogne). Bien que l’impulsion soit donnée par les réseaux d’ESS, l’objectif est que d’autres mouvements s’unissent pour faire un appel plus large. Il est proposé de l’organiser à partir de 4 axes de convergence , qui parmi eux travailleraient aussi en confluence : Economies féministes avec une perspective de genre, Mouvement agroécologique et souveraineté alimentaire, Biens communs naturels, urbains et numériques et Economie sociale et solidaire, y compris commerce équitable, coopérativisme et finance éthique. Ils aborderont les thèmes transversaux de la convergence tels que les politiques publiques, la formation et la recherche, ainsi que les différents défis et objectifs découlant du processus jusqu’à la réunion de 2020.

Le Forum veut donner une visibilité publique et une reconnaissance à la diversité des projets de transformation des économies, en fournissant un récit alternatif pour affronter le discours capitaliste hégémonique, comme annoncé lors du dernier Forum Social Mondial à Salvador de Bahia. L’objectif principal est de rassembler les mouvements sociaux et les initiatives qui partagent la volonté de placer les personnes et l’environnement au centre de l’économie et de mettre fin à une économie basée sur l’extraction, la croissance, la compétitivité et le marché, et qui luttent pour évoluer vers des sociétés résistantes et coopératives.

Certaines organisations et réseaux transformant chaque territoire commencent déjà à s’organiser

Le processus de confluence propose plusieurs étapes pour laisser le temps de concrétiser de véritables confluences aux niveaux local et international, et se cristallisera lors du Forum social mondial thématique sur les économies en transformation qui se tiendra à Barcelone au printemps 2020. L’année prochaine, en particulier les 5, 6 et 7 avril 2019, une première réunion de convergence se tiendra à Barcelone, une étape intermédiaire dans le processus où chaque axe développera une dynamique visant à préciser les objectifs et les priorités à travailler, des plans de travail seront convenus et les prochaines étapes à suivre seront définies.

Certaines organisations et réseaux transformant chaque territoire commencent déjà à s’organiser, à discuter des enjeux et des défis qu’ils veulent soulever en formant des assemblées d' »axes » de convergence , et à faire des propositions pour se joindre aux rencontres en personne en avril 2019 et 2020.

Dans le but de diffuser le Forum et de coordonner les conférences, le site web a été activé : www.transformadora.org, à partir duquel l’information et la participation aux axes seront canalisées ; et dans les prochaines semaines, le formulaire d’adhésion sera activé pour les organisations et du matériel sera mis à disposition pour diffusion et animation des débats. Les différents espaces de gouvernance seront activés pour donner de l’espace aux voix de la diversité des mouvements qui pratiquent une certaine forme d’économie alternative (transformatrice). Par exemple, en Catalogne, le territoire qui accueillera les rencontres de 2019 et 2020, les axes se réunissent pour définir leurs attentes, objectifs et défis pour le Forum, et cartographier les différentes organisations aux niveaux local et international qui sont au cœur du carrefour.

Au niveau international, dans le but d’ajouter d’autres groupes, réseaux et entités pour participer au processus, des présentations publiques sont faites lors de diverses réunions et manifestations liées à la transformation des économies dans le monde. En ce sens, des présentations du Forum ont déjà été faites, par exemple au Forum mondial de l’économie sociale (ESS Cities, à Bilbao), à Sharing Cities (la rencontre mondiale des économies collaboratives pro-communes, à Barcelone), au Symposium international et 4ème Rencontre européenne des mouvements CSA (Grèce), Fà la cosa giusta – European SSE days (Italie), ISCTE-IUL University – SSE and Commons conference (Portugal) et Africities (Maroc).

Nous appelons la diversité des réseaux, mouvements et projets qui mettent en pratique une certaine forme d’économies transformatrices à se joindre

Depuis Barcelone, pendant cet automne s’est intensifiéé l’activité liée à la préparation du Forum et à son processus d’incorporation d’une équipe technique dédiée, la première réunion de l’assemblée « inter-axes de convergence » à Barcelone et plusieurs présentations publiques. Les trois entités promotrices du Forum : Ripess, REAS et XES (Xarxa d’Economia Solidària) ont formalisé leur lien constituant une association à travers laquelle toutes les activités et informations liées au Forum seront gérées. Les représentants de chacun d’entre eux ont fait une présentation du Forum dans le cadre de la Fira d’Economia Solidaria de Catalunya, expliquant le processus qui a été réalisé jusqu’à présent et invitant les organisations présentes à y adhérer.

En vue de la première étape en avril 2019, nous appelons la diversité des réseaux, mouvements et projets qui mettent en pratique une certaine forme d’économies transformatrices à se joindre au processus. C’est pourquoi un document expliquant, point par point, comment les projets, les réseaux, les personnes et les organisations peuvent participer au processus de confluence sera bientôt diffusé. Pour ce faire, nous vous recommandons de visiter le site, ainsi que notre site Facebook, Twitter ou de vous abonner à notre newsletter.

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Le processus de confluence du FSM Barcelone 2020 des économies transformatrices à commencé

17 de Dezembro de 2018, 19:00, por RIPESS

Les 5, 6 et 7 avril se tiendra à Barcelone la première rencontre mondiale préparatoire à la confluence.

Écrit par Laie Vidiella Hernàndez. Responsable communication FSMET.

Le Forum Social Mondial des Economies Transformatrices est un processus de confluence des différents mouvements d’économies alternatives présents dans différentes parties du monde, tant au niveau local qu’international, que nous appelons économies transformatrices, promu par le RIPESS (Réseau Intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire), REAS (Réseau des réseaux d’économie alternative et solidaire d’Espagne) et XES (Réseau d’économie solidaire de Catalogne). Bien que l’impulsion soit donnée par les réseaux d’ESS, l’objectif est que d’autres mouvements s’unissent pour faire un appel plus large. Il est proposé de l’organiser à partir de 4 axes de confluence, qui parmi eux travailleraient aussi en confluence : Economies féministes avec une perspective de genre, Mouvement agroécologique et souveraineté alimentaire, Biens communs naturels, urbains et numériques et Economie sociale et solidaire, y compris commerce équitable, coopérativisme et finance éthique. Ils aborderont les thèmes transversaux de la convergence tels que les politiques publiques, la formation et la recherche, ainsi que les différents défis et objectifs découlant du processus jusqu’à la réunion de 2020.

Le Forum veut donner une visibilité publique et une reconnaissance à la diversité des projets de transformation des économies, en fournissant un récit alternatif pour affronter le discours capitaliste hégémonique, comme annoncé lors du dernier Forum Social Mondial à Salvador de Bahia. L’objectif principal est de rassembler les mouvements sociaux et les initiatives qui partagent la volonté de placer les personnes et l’environnement au centre de l’économie et de mettre fin à une économie basée sur l’extraction, la croissance, la compétitivité et le marché, et qui luttent pour évoluer vers des sociétés résistantes et coopératives.

Certaines organisations et réseaux transformant chaque territoire commencent déjà à s’organiser

Le processus de confluence propose plusieurs étapes pour laisser le temps de concrétiser de véritables confluences aux niveaux local et international, et se cristallisera lors du Forum social mondial thématique sur les économies en transformation qui se tiendra à Barcelone au printemps 2020. L’année prochaine, en particulier les 5, 6 et 7 avril 2019, une première réunion de confluence se tiendra à Barcelone, une étape intermédiaire dans le processus où chaque axe développera une dynamique visant à préciser les objectifs et les priorités à travailler, des plans de travail seront convenus et les prochaines étapes à suivre seront définies.

Certaines organisations et réseaux transformant chaque territoire commencent déjà à s’organiser, à discuter des enjeux et des défis qu’ils veulent soulever en formant des assemblées d’axes et de confluents, et à faire des propositions pour se joindre aux rencontres en personne en avril 2019 et 2020.

Dans le but de diffuser le Forum et de coordonner les conférences, le site web a été activé : www.transformadora.org, à partir duquel l’information et la participation aux axes seront canalisées ; et dans les prochaines semaines, le formulaire d’adhésion sera activé pour les organisations et du matériel sera mis à disposition pour diffusion et animation des débats. Les différents espaces de gouvernance seront activés pour donner de l’espace aux voix de la diversité des mouvements qui pratiquent une certaine forme d’économie alternative (transformatrice). Par exemple, en Catalogne, le territoire qui accueillera les rencontres de 2019 et 2020, les axes se réunissent pour définir leurs attentes, objectifs et défis pour le Forum, et cartographier les différentes organisations aux niveaux local et international qui sont au cœur du carrefour.

Au niveau international, dans le but d’ajouter d’autres groupes, réseaux et entités pour participer au processus, des présentations publiques sont faites lors de diverses réunions et manifestations liées à la transformation des économies dans le monde. En ce sens, des présentations du Forum ont déjà été faites, par exemple au Forum mondial de l’économie sociale (ESS Cities, à Bilbao), à Sharing Cities (la rencontre mondiale des économies collaboratives pro-communes, à Barcelone), au Symposium international et 4ème Rencontre européenne des mouvements CSA (Grèce), Fà la cosa giusta – European SSE days (Italie), ISCTE-IUL University – SSE and Commons conference (Portugal) et Africities (Maroc).

Nous appelons la diversité des réseaux, mouvements et projets qui mettent en pratique une certaine forme d’économies transformatrices à se joindre

Depuis Barcelone, pendant cet automne c’est intensifiéé l’activité liée à la préparation du Forum et à son processus d’incorporation d’une équipe technique dédiée, la première réunion de l’assemblée inter-axes à Barcelone et plusieurs présentations publiques. Les trois entités promotrices du Forum : Ripess, REAS et XES (Xarxa d’Economia Solidària) ont formalisé leur lien constituant une association à travers laquelle toutes les activités et informations liées au Forum seront gérées. Les représentants de chacun d’entre eux ont fait une présentation du Forum dans le cadre de la Fira d’Economia Solidaria de Catalunya, expliquant le processus qui a été réalisé jusqu’à présent et invitant les organisations présentes à y adhérer.

En vue de la première étape en avril 2019, nous appelons la diversité des réseaux, mouvements et projets qui mettent en pratique une certaine forme d’économies transformatrices à se joindre au processus. C’est pourquoi un document expliquant, point par point, comment les projets, les réseaux, les personnes et les organisations peuvent participer au processus de confluence sera bientôt diffusé. Pour ce faire, nous vous recommandons de visiter le site, ainsi que notre site Facebook, Twitter ou de vous abonner à notre newsletter.

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« Économies transformatrices » : Que nous disent les documents de Socioéco.org?

17 de Dezembro de 2018, 18:58, por RIPESS

Écrit par Françoise Wautiez, Socioéco.org

Comme l’explique l’article « Le processus de confluence du FSM Barcelone 2020 des économies transformatrices a commencé« , le FSM de Barcelone sera axé sur les économies transformatrices.

Mais qu’entendons-nous par « économies transformatrices » ? Si nous souhaitons répondre depuis l’ESS, un petit tour sur socioeco.org s’impose. Une simple recherche dans le moteur de recherche nous indique que nous pouvons y trouver environ 700 documents qui utilisent le mot « transformation » dans les différentes langues. Pour affiner la recherche, nous pouvons utiliser le mot-clé : Nouveau paradigme de transformation, qui regroupe ceux qui nous intéressent et que nous présentons ici, utilisés dans le sens de changement social et politique.

Dans les mots de Ruben Suriñach, dans son livre Economías transformadoras de Barcelona, “les mouvements et phénomènes de l’économie transformatrice sont toutes les propositions de réorganisation socio-économique qui introduisent une critique du modèle économique dominant et formulent des propositions de changement socio-économique (tant en théorie qu’en pratique) qui, à différents degrés, tentent de transformer ce modèle ou, tout du moins, d’en prévenir ou en atténuer les effets négatifs”. Il cite, pour Barcelone, les mouvements de la décroissance, l’économie du bien commun, les communs, l’économie féministe et du care, l’économie sociale, l’ESS. Et les phénomènes de l’économie collaborative, communautaire, de la consommation responsible, de l’économie circulaire, de l’entrepreneuriat social, de l’innovation sociale et de la responsabilité sociétale.

Voici quelques exemples de documents que vous pouvez consulter dans les 3 langues du RIPESS:

En espagnol

Nous trouvons, outre le livre cité plus haut, les documents liés au Forum des Economies Transformatrices lui-même et souvent au REAS et à la XES:

Mais aussi :

Il décrit le concept de l’enseignement supérieur sous deux angles – européen et latino-américain, avec une pertinence particulière pour son potentiel transformateur et son lien avec les nouveaux mouvements sociaux.

Si les expériences basées sur l’ES étaient capables de se connecter et d’interagir les unes avec les autres dans le cadre du modèle de consommation responsable, elles pourraient modifier les conditions perverses du marché actuel.

Au Pays Basque, il existe une tradition de construction d’alternatives et de transformation des expériences socio-économiques face à l’hégémonie et aux conséquences fatales du modèle de développement capitaliste.

En Amérique Latine, les documents se réfèrent à la transformation sociale, l’action pour la transformation, le paradigme de changement transformateur ou comme une forme de résistance au capitalisme.

Il soutient que c’est le sens de la transformation souhaitée et, à partir de cette définition large, ce que la politique sociale ou socioéconomique contribue à cette transformation.

Elle soulève la possibilité de construire une économie non capitaliste basée sur des relations et des valeurs de justice et de solidarité, qui serait aussi efficace et économiquement rationnelle.

S’il n’y a pas de rupture épistémologique avec l’eurocentrisme, s’il ne réalise pas la spécificité des sociétés latino-américaines, les possibilités de construire l’autre économie et l’autre société sont limitées.

Elle soulève la nécessité d’un nouveau modèle de développement qui rende possible la reconnaissance des femmes comme sujets politiques et de leurs revendications.

Et n’oublions pas le slogan du dernier FSM :

 

En anglais

Nous trouvons le concept de « transformational or transformative change » , en particulier utilisé par l’UNRISD :

Le rapport explore ce que le changement transformateur signifie réellement pour les sociétés et les individus. Il fournit des orientations sur la manière de traduire l’Agenda 2030 et les objectifs pour le développement durable en actions concrètes.

Le document examine si l’adoption du programme d’ESS par les gouvernements peut s’intensifier et permettre l’ESS de manière à réaliser la  » vision transformationnelle  » des ODD.

Mais aussi les documents suivants associés avec les communs et la décroissance :

Vue d’ensemble rapide des biens communs, de la mise en commun et de leur grand potentiel dans la construction d’une nouvelle société. Devenir les gardiens des systèmes naturels et mutualiser les avantages des ressources partagées.

Quelle est la relation entre le mouvement de décroissance et les autres mouvements et perspectives sociaux ?

 

En français

Les auteurs parlent du potentiel de transformation de l’économie collaborative, des innovations sociales, de la décroissance, des communs ou de la transformation du capitalisme :

Il s’agit de rechercher dans quelle mesure l’innovation sociale est révélatrice d’un changement de paradigme dans l’organisation socio-économique de nos sociétés.

Ce colloque traite de la reconstruction sociale en cours à travers l’émergence d’expériences socialement innovantes visant à redéfinir la société sur des bases plus solidaires et équitables.

Les principes que recouvre la transition écologique concordent avec les valeurs défendues par l’économie sociale et solidaire : démocratie, citoyenneté, solidarité, plus-value sociale et/ou écologique et favorisent la diffusion de nouveaux modes de consommation, de production.

Les Pôles territoriaux de coopération économique visent à organiser la coopération en vue de produire de la richesse territoriale au profit des citoyens, tout en s’inscrivant dans les politiques publiques de développement.

Est-il possible de concevoir certaines des réalités de l’économie sociale et solidaire comme des modèles de communs ?

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